Du 14 au 23 Octobre 2024

Et nous voici arrivés dans un nouveau pays, jetons un œil à sa carte d’identité !

Dans l’œil du cyclone

Nous partons du mini aéroport de Jaffna, où nous nous faisons interpeller par la douane… « Il y a quoi dans ce sac ? Un truc en fer… » Fifi ouvre le sac de coquillages – strictement interdits de sortir du Sri Lanka – et l’officier trouve une vieille pièce rouillée, donnée par un plongeur à Nilaveli. OK vous pouvez-y aller… ?! Même pas une petite remarque sur les coquillages (qui viennent pour la plupart d’Indonésie). Ouf, pas de prison pour 3 coquillages. Nous embarquons ensuite dans un petit avion à hélices en direction du sous-continent en 1h15 de vol.

Nous atterrissons à Chennai sans encombre malgré les conditions cycloniques annoncées par les autorités (bon avec quelques turbulences dans l’avion quand même avec la lumière coupée et avec 2 housses de sac disparues dans le trajet…). Depuis l’aéroport nous sautons dans un train urbain (10INR) pour une petite heure à travers l’immense ville, la 6° plus grande d’Inde. Après 20 min de marche, nous avons juste le temps de poser nos backpacks dans le quartier populaire musulman – où nous retrouvons les appels à la prière à 4h30 du mat’ avec grand plaisir – à l’hôtel SM Mansion (2500INR la nuit), quand la pluie-mousson se met à dracher ! Les enfants découvrent la circulation frénétique « toutauklaxon » indienne, « plus pire que jusqu’à maintenant », nous, nous retrouvons avec plaisir les odeurs de la street food, des épices et de l’encens, les couleurs des saris, le tumulte de la ville.

La journée visites du lendemain est tronquée par les trombes d’eau qui déferlent sur la ville. L’eau monte dans les ruelles, nous avons de l’eau jusqu’aux genoux ! L’expédition de Fifi pour trouver une carte sim se solde par un échec – il faut le sponsor de 2 personnes habitant Chennai avec leurs numéros de téléphone et leurs adresses – mais fut une sacrée expérience au milieu de la ville engloutie !

La parenthèse enchantée…

… reposante, apaisante, ressourçante !

Nous retrouvons Anne-Claire, Julien et les enfants Eden, Louise et Manon dans leur « super-maison-trop-grande-avec-en-plus-unemégapiscinetropcool » au bord de la plage. Nous sommes accueillis comme des rois et nos hôtes sont aux petits soins avec nous en nous préparant de bons petits plats à la française, en mettant à notre disposition leurs chauffeurs, nous trinquons même avé le pastaga… – ça faisait très (trop) longtemps – et nous dépannent d’une précieuse simcard si compliquée à obtenir en Inde. Top.

Nous récupérons des dernières semaines riches en visites dans le nord du Sri Lanka, mais nous en profitons aussi pour visiter le musée Dakshina Chitra sur l’histoire de l’Inde du sud, le zoo de Chennai et un mall pour faire du shopping pour l’anniversaire d’Ellie dans quelques semaines. Un soir nous avons même assisté à la cérémonie Ayudha Puja faite 1x/an « pour exprimer leur gratitude envers tous les objets qui ajoutent du sens à leur vie ». Le déroulement est surprenant mais très intéressant, nous passons un super moment avec les locaux qui ont fait la cérémonie pour leurs voitures ce jour là et finissons cette journée traditionnelle avec un bon repas typique cuisiné par Amutha : merci !

Le weekend nous visitons en famille l’école américaine des enfants, la basilique St Thomas, le phare et un temple dans Chennai puis, le lendemain, la merveilleuse ville de Mahabalipuram classée à l’Unesco pour ses nombreux vestiges et temples en pierre datant du V au VIIIe s. 

Après un délicieux repas de poisson au bord de l’eau, c’est l’heure des au-revoir – encore un grand merci aux amis et au plaisir de vous retrouver dans les alpes ! -, nous logeons sur place à Mahabalipuram à la Silver Moon Guest House (2600INR) où nous retrouvons un confort bien plus rustique et qui nous offre une belle partie de chasse aux moustiques en famille !

Plus d’images de Chennai

◄ 1 2

Pondichéry déçus, Auroville frustrés…

Le lendemain nous commandons un taxi Uber pour se rendre de Mabalipuram à Pondy. Nous retrouvons les « petites arnaques » des indiens. La course fait 1800 mais il faut rajouter les taxes et permis d’entrée à Pondy, l’autoroute etc. pour atterrir 3000. Bon, nous négocions et ramenons le prix de la course à 2500. Retour à la réalité indienne !

La Villa Souhayl Homestay, encore dans le quartier musulman (2000INR la nuit) aurait pu être pas mal, mais l’air pesant est saturé en odeur de cigarette et en insectes ; chasse aux moustiques en famille le retour ! Nous découvrons une bonne partie de la ville à pied : la promenade des anglais-indiens, la statue de Gandhi, le parc, la ville blanche, l’Ashram de Sri Aurobindo, la fabrique de papier de Sri Aurobindo, la guesthouse de Sri Auro… etc. Peut-être nous étions nous fait une fausse idée de « Pondy la ville à la française » mais hormis le centre-ville et ses quelques rues propres et barrées à la circulation, quelques glaciers, patisseries et jolis restaurants, dès que l’on en sort c’est vite l’effervescence. Il aurait sûrement fallu loger dans la « ville blanche » pour mieux apprécier la ville. Nous profitons quand même de quelques bons petits dèj avec des viennoiseries aussi bonnes qu’à la maison et du calme des grandes rues propres en interdites aux klaxons.

Nous prenons un tuktuk (600INR) pour nous rendre à Auroville, la cité crée par Sri Aurobindo et « La Mère ». Ici « tous les hommes de bonne volonté sont invités, tous ceux qui ont soif de progrès et aspirent à une vie plus haute et plus vraie ». Très belle utopie où vivent quelques 3000 âmes de plus de 50 nationalités différentes depuis plus de 50 ans ! Nous attendions beaucoup de la visite de la ville mais malheureusement, pour appréhender ce qu’il s’y passe, il faudrait y passer plusieurs semaines, comme nous l’a suggéré un français rencontré sur place qui y vit depuis plus de 40 ans ! Car à part le Matrimandir, la salle de méditation gigantesque, rien ne se « visite » réellement. Nous pensions faire un bon tour de la ville à vélo pour mieux voir comment tout s’articule dans cette ville de chemins de terre mais les vélos sont réservés à ceux qui logent à Auroville…à la grande déception des enfants ! Nous rencontrons un autre aurovillien, à la ferme/restaurant Solitude, habitant les lieux depuis 30 ans avec qui nous échangeons quelques mots mais finalement, insuffisant pour nous pour essayer de « sentir » l’utopie. Comprendre le fonctionnement d’une telle société en une journée était un peu utopique de notre part !

Fausse question au public

Quel est l’arbre sacré d’Inde ?

Réponse à la dernière question. Ces trous servent à fendre les rocher en 2. On y introduisait des bâtons de bois, puis on les imbibait d’huile, ils gonflaient et fendaient la pierre !

Brèves de voyage

Saravane un chauffeur : « ll y a 3 types de personnes en Inde : ceux qui dorment dehors, ceux qui ont un toit, et ceux qui ont des palaces. »

Juno : « Le vélo me manque un peu, il n’y a pas de vélo à louer pour les enfants en Asie. »

Mr l’inconnu aux bagues qui brillent venant vers nous: « I am Indian, I’m happy ! »

Blog du Lardon

On est arrivé au mini aéroport de Jaffna avec un taxi Uber qui a eu sa voiture vérifiée et contrôlée par des militaires à l’entrée de l’aéroport. On a pris des navettes pour monter et descendre de l’avion alors qu’on aurait pu marcher même pas 100m dans ce mini aéroport! Après 5 minutes dans l’avion, nous voyons déjà la terre d’Inde, mais nous la longeons pendant une heure. Arrivés en Inde, c’est un énorme aéroport et nous mettons 1/2h à la douane. Je vous recommande notre hôtel à Chennai SM Mansion et le restaurant arabe en dessous Al Myhn et le mall express avenue où j’ai fait les poissons qui mordillent les pieds. Les Français que nous avons rencontrés au Sri Lanka nous invitent dans leur super maison pendant 5j. Ils ont une piscine à débordement, 2 chauffeurs, une maid, des vigiles, la clim et une très grande maison ! Un jour on a mangé dans un restaurant japonais Oyama et j’ai mangé des SUSHIS !!

Pendant les 5j, j’ai pu jouer avec la petite sœur Manon (qui ressemblait à ma petite cousine Lexa) et Eden et Louise avec qui on jouait tous les soirs dans la piscine car la journée elles étaient à l’école américaine. Un jour on est allé au zoo de Chennai où on était censé louer des vélos mais les enfants de moins de 15 ans n’avaient pas le droit d’en louer donc avec Ellie on était sur le porte bagage derrière les parents. Dommage, mais le zoo était trop cool, on a vu plein d’animaux (Rhinos, crocos, éléphants, serpents, tigres etc.)

A Pondicherry, je vous recommande le Baker Street, on y a mangé 3 petits dèj, c’est une boulangerie comme en France, et également un autre restaurant arabe Al’ Syn que j’ai encore adoré !

Aussi, on a passé une journée à Auroville et j’ai trouvé le Matrimandir – une énorme boulle dorée pour méditer à l’intérieur – énorme et particulier… Mais, je suis très déçu de ne pas avoir pu louer de vélo, encore !

Ce qui m’étonne en Inde : les fils électriques sont mal faits, il y a plein de vaches partout, un gros trafic routier avec beaucoup de klaxons et plein de monde dans tous les sens. Ce que je déteste à Pondy, c’est les égouts ouverts dans la rue, ça pue de partout.

QUESTION DU LARDON :

Que sont ces dessins au sol ?

Blog de la Poulette

J’ai bien aimé prendre l’avion, surtout vers la fin parce qu’on voyait toute la ville d’Inde, c’était trop joli. En arrivant on a même eu un minibus de l’avion à l’aéroport. L’aéroport était trop beau.

Arrivés à notre hôtel, dans les petites rues il y avait beaucoup de circulation. L’hôtel était trop bien avec des couvertures toutes douces et comme ça me manque de dormir sous des couvertures polaires j’étais contente. Le dernier jour il y avait une rivière dans la rue.

On a pris un taxi pour aller rejoindre les filles dans un mall où on a pu jouer à des jeux. Après on est allé à leur maison avec leur chauffeur. Les filles nous ont fait visiter toute leur maison. Un samedi on est allé à la plage faire des manèges « fait maison » c’était très rigolo. Je trouve des nouvelles choses non épicées à manger ici : les naans, parathas, rotis et autres grosses crèpes, leurs fried rice et fried noodles ne sont pas tous épicés et il y a aussi des épis de mais cuit à la vapeur.

Après on est allé dans un autre hôtel où il y avait 1000 chaines sur la télé. On était trop contents car dans les autres pays elle ne marchait jamais. Après nous sommes allés à Pondichéry et on est allé visiter Auroville. C’était trop bien mais on ne pouvait pas louer de vélo. Donc j’étais déçue mais la vue sur la grosse boule dorée était trop jolie.