Du 15 au 17 Mars 2013
Avant de se lancer dans les joyeusetés du récit d’aventure, n’oublions pas que nous mettons les pieds dans un nouveau pays, oui, la Bolivie !
Superficie |
1 098 580 km² (soit 2 fois la France). |
Population |
10 290 000 habitants. |
Capitale |
SUCRE est la capitale constitutionnelle (qui l’eu cru ?). La Paz est le siège du gouvernement. |
Nature du Régime |
République parlementaire. |
Président |
Evo Morales (élu en décembre 2005, réélu en décembre 2009 avec plus de 63 % de suffrages). |
Monnaie |
Boliviano. |
Langues Officielles |
Espagnol (castillan), ainsi que toutes les langues des nations et des peuples indigènes (pas moins de 36, dont le quechua, l’aymara et le guarani). |
Revenu Moyen |
88,6€ par mois… |
Espérance de vie |
67 ans. |
Taux de Change Moyen Lors du Voyage |
1€= 8,8 Bob ou Bol ou Bs. |
Décalage horaire avec le France |
-5h en hiver, -6h en été (européen). |
Jour 1 de l’expé : prend ça dans tes yeux !
À 7h30 un minibus passe nous prendre, nous emmène jusqu’à la douane chilienne puis à celle de Bolivie (Frontera Hito Cajon Bolivia) environ une heure plus tard, à 4700m d’altitude déjà ! Ici, grâce aux conseils de Quentin (rencontré en Patagonie Chilienne), nous faisons une simple demande au douanier pour rester plus d’un mois sur le sol Bolivien et nous repartons avec deux tampons de 30 jours, facile (avec un grand sourire on peut même obtenir jusqu’à 90 jours…) ! Nous découvrons ensuite toute l’équipe de l’expédition : trois 4×4 de 6 gringos plus un chauffeur-guide. Notre voiture se compose des meilleurs (of course) : JP et Sarah (mi-français, mi-suisse et mi-haut-alpin ?!), Jens (Allemagne), Anita (Argentine), Saul (guide bolivien) et vos serviteurs les ZOBS (dauphinôa pardi !). Nous prenons le petit dèj’ après les formalités douanières, embarquons dans le Toyo et direction la Laguna Blanca. Avant d’arriver, nous entrons dans le Parque Nacional Eduardo Avaroa et nous acquittons du droit d’entrée de 150Bs par personne. Près du lac blanc, pour la première fois de la journée (mais pas la dernière), nous restons bouche bée devant tant de BÔTÉ…
Et pan ! La Laguna Blanca…
Viennent ensuite La Laguna Verde (plutôt marron…), le Desierto Dali (les pierres éparpillées dans le désert feraient penser aux horloges du tableau du fameux peintre…), un petit bain dans les eaux thermales de Polques (eau à 30 degrés !), Geiser Sol de Mañana (à 4900m, retour à Rotorua, pas facile à dire, non ?) et La Laguna Colorada pour finir cette première journée en fanfare de couleurs ! Tout au long de la journée, Saul nous a distribué des feuilles de coca à chiquer car c’est le jour le plus élevé de l’aventure, avec un passage à plus 5000m ! Nous avons été surpris d’observer des centaines de flamands roses (3 espèces différentes) dans les divers lacs. Nous allons ensuite nous détendre dans notre « auberge » et prendre possession de notre dortoir de 6 personnes – une chambre par voiture, facile – avec ses confortables lits à sommier en pierres. Nous dormons ce soir à plus de 4300m d’altitude ! Le mal de tête dû au soroche (mal aigu des montagnes) se fait un peu ressentir mais ça n’empêche pas certains de taper le carton… Aussi, malgré le froid extérieur, nous sortons réviser nos leçons de la veille : Orion, Cyrius, La Croix du Sud, le P’tit Chien, la Voiture et la Carpette… c’est bon, on maitrise (ou pas) !
Et re-pan ! La Laguna Colorada !
Jour 2 de l’expé : et ça continu, le sud Lipez, c’est BÔ !
Après un bon petit dèj’, la colonie de vacances repart dans la chariote infernale en direction de l’Arbol de Piedra – formations rocheuses étranges dues à l’érosion.
Puis, nous traversons le Desierto Siloli, on jette un œil aux Lagunas Chearkhota, Honda (près des ruines) et Hedionda, où nous prenons un déjeuner royal avec vue sur le lac et sur le mont Cañapa. Pour parfaire le tout, le très bon pastel de papas est accompagné de très bons vins boliviens – les premiers d’une longue liste… Nous reprenons la route pour marquer un stop à la Valle de Rocas et continuer sur le petit village de San Cristobal. Nous faisons le tour de la charmante église et du marché où nous découvrons pour la première fois les autochtones en tenue traditionnelle (tablier, chapeau noir haut de forme, ponchos, collants en laine, jupe courte plissée en satin, petite sandales à talons et écharpe de portage multicolore). Quel choc, quel dépaysement, ça y est, on est en Bolivie ! Après cette courte pause, nous filons à Uyuni pour passer la nuit dans un hôtel, classe et tout confort, mais en cours de construction… Tout au long de la journée, nous avons eu la chance d’observer des flamands roses, des lamas, des vigognes, des sortes d’émeus mais aussi de surprenants champs de quinoa multicolores.
Flamands roses sur la Laguna Honda…
Jour 3 de l’expé : ça finit par le Salar !
Sur pieds avant l’aurore, nous embarquons dans les 4×4 pour découvrir le point d’orgue du périple : le salar d’Uyuni au lever du soleil ! Cette étendue de 12 500m² de sel prend des formes hexagonales et c’est « chouette » – mot répété une bonne centaine de fois lors de ces quelques jours… ! Nous profitons ensemble (la quasi-totalité du groupe) des belles couleurs du matin et du panorama qui s’offrent à nous. Ensuite, vient la traditionnelle séance photos-perspective où l’on s’amuse à dénicher les pauses les plus originales ; pas facile de se lancer dans des constructions à 9 personnes sur 3 plans ! Nous prenons le desayuno dans un ancien hôtel de sel – devenu musée – avant de se lancer dans une seconde séance photo… Puis la mode occidentale nous rattrape ce qui donne ce petit délire en vidéo… (Merci au grand danseur JP et à tous les participants!).
Harlem Shake à Uyuni from ZetesOuBonSang on Vimeo.
La visite du salar continue par les mines de sel et se termine par le cimetière des trains. Nous jouons à Indiana Jones quelques temps sur ces vieux wagons et locomotives laissés là, à l’abandon, puis retournons sur Uyuni.
Ta tala ta… ta tala !
C’est le moment des « au revoir » car une partie du groupe reprend la route pour rentrer à San Pedro. Accompagnés de Laure, Simon et Sandrine, nous partons chercher un nouvel hôtel pour la nuit (le ?, 80Bs la double) et retrouvons le reste des participants autour d’un bon resto le soir où nous goûtons la viande de lama pour la première fois, pas mal.
Construction à 9… périlleux !
L’expédition, le groupe et le guide étaient au top, nous avons vraiment passé de bons moments tout au long des 580 bornes parcourues au milieu de ces paysages fantastiques !