Dalat, Ses Cultures Et Ses Vignes…

Nous arrivons à Dalat vers midi après 4h de bus : quel bonheur de retrouver la fraicheur des montagnes après nos intenses bronzettes sur la plage ! Nichée à 1500m d’altitude dans un cirque de collines et de bois de sapins, Dalat c’est un peu la nature dans la ville ou la ville à la campagne. Une multitude de champs de légumes ou encore de fleurs sont omniprésents dans les environs et ne s’intègrent pas de manière très harmonieuse avec le paysage – les bâches en plastiques des serres s’étendent à perte de vue, la montagne est rongée pour y installer des terrasses de culture, des grandes parties de forêt sont brulées pour cultiver du thé…

Dalat et ses serres…

Nous trouvons rapidement une grande chambre avec balcon dans un petit hôtel sympa (le Peace Hotel 2 ou Hoa Binh pour 8$ la double) et partons à la recherche de notre repas de midi. Là, agréable surprise, nous tombons sur un immense marché couvert ! Nous adorons parcourir les étalages et en plus la partie restauration des marchés est toujours un bon plan pour manger pas cher ; on se régale ! Après s’être rassasiés d’une soupe de nouilles au bœuf et du riz/légumes/viande sucrée et d’un délicieux jus d’avocat/fraises, nous partons explorer ce labyrinthe. C’est toujours un plaisir de sentir toutes ces odeurs (à part peut être le secteur viandes et poissons…), découvrir ces couleurs et cette animation. C’est le plus beau marché que nous ayons vu au Vietnam et aussi le plus grand ; un étage entier du bâtiment est dédié aux chaussures, un autre aux vêtements. Il y a une multitude de légumes, fruits secs, nouilles, fleurs, épices, riz, thé… En fin d’après-midi nous décidons même d’y retourner pour prendre des plats à emporter car le marché ferme vers 18h. Il faut savoir aussi que Dalat c’est aussi la ville des plus hauts vignobles d’Asie (1200m) donc pourquoi ne pas accompagner notre repas d’une petite bouteille de rouge sur la terrasse de l’hôtel ? Malheureusement c’est un peu la déception, ce vin (Dalat Beco 50 000VND la bouteille) a l’air d’être coupé avec de l’eau, on ne sent pas vraiment l’alcool ni le gout du vin d’ailleurs ; mais ça fait du bien de siroter un verre de jus de raisin tout de même !

Marché de Dalat, mais où est Claire ?!

Après une bonne nuit de sommeil où nous avons retrouvé le plaisir de se blottir sous une couverture, nous partons en quête d’un petit déjeuner sucré (on n’est pas trop fans de la soupe de nouilles au petit déj’…) Notre route nous mène au marché où nous nous satisfaisons notre gourmandise avec de délicieux petits gâteaux gluants fourrés à la noix de coco et brioches en tous genres. Puis nous partons en scooter pour découvrir les environs. Sur ces routes vallonnées nous passons à côté de lacs, barrages, cultures à perte de vue… très sympa.

Cultures dans les environs de Dalat

Pour le repas de midi nous atterrissons dans un petit village qui ne voit pas souvent des touristes et devenons de ce fait la petite attraction du coin. Très vite nous comprenons que nous sommes tombés dans un guet apens : un groupe de locaux assis à côté de nous a déjà bien attaqué l’apéro au vin de riz et vient naturellement trinquer avec nous, 1 fois, 2 fois, 3 fois… Nous sommes « sauvés » par le repas qui arrive ! Quelques minutes plus tard nos nouveaux amis nous apportent des petits piments, Fab goûte par politesse…au secours ! Puis c’est l’heure des au revoir et encore un petit verre pour la route ! Pour nous remettre de nos émotions nous partons flâner autour des chutes d’eau de Cam Ly (10000VND), certes, très, trop aménagées pour les touristes, mais rafraichissantes. Puis c’est le moment idéal pour une petite sieste autour du lac artificiel de Dalat. La soirée se terminera autour d’un apéro à base de cacahuètes (on n’a toujours pas trouvé les cacahuètes à la noix de coco !) afin d’essayer une autre bouteille de vin pour être sûrs mais rien à faire, c’est de la piquette le vin de Dalat !

Cascade de Cam Ly

Plus d’images de Dalat..

Mui Ne, Sa Saumure De Poisson Et Ses Belles Dunes

Après 4 h de route très sympa au milieu des cultures de thé et d’arbres à fruits du dragon, nous découvrons Mui Ne en fin d’après- midi. Notre hôtel est sympa est fait de petits bâtiments en toits de chaume pour 7$ la double. Quand vient le moment d’aller voir un peu comment se présente la plage, c’est le parcours du combattant ; nous comprenons très vite que tous les supers «  resorts » ont été construit directement sur la plage et se sont de ce fait approprié tous les accès ! Nous finissons donc par passer au milieu d’un restaurant pour enfin pouvoir admirer la mer. Nous finissons la journée par un resto de poisson sur la plage, face à la mer.

Le lendemain nous décidons de nous lever tôt pour pouvoir profiter de la journée. Manque de chance, à 8h du matin personne n’a ouvert son magasin de location de scooter, ils ne sont pas vraiment matinaux ici… Du coup nous optons pour l’option « scooter personnel des locaux » qui sillonnent toute la journée la route et le devant des hôtels pour louer leur unique scooter aux touristes à des prix plus facilement négociables. Première destination : le village de pêcheurs de Mui Ne (car en réalité nous logeons dans la périphérie, là où il y a tous les logements ainsi que les restos russes, le village est en fait à quelques kilomètres). Quelle odorante surprise nous avons dès l’entrée dans le village : ça pue le poisson ! Nous comprenons vite pourquoi : Mui Ne est en fait l’endroit où l’on fabrique le nuoc mam, cette sauce que les vietnamiens utilisent dans tous leurs plats et qui est devenu le condiment national du pays. Difficile de s’imaginer vivre là-dedans mais ça doit être une question d’habitude ! Nous arpentons les rues et voyons toujours les mêmes scènes : du poisson du poisson et du poisson qui sèche sur des bâches au bord des routes ou entre des grilles au milieu des champs et des maisons.

Village de pêcheur de Mui Ne, respirez !

2° visite : trouver la ballade de « la fontaine de la fée» qui se fait les pieds dans l’eau sur 2 ,3 kms. C’est très bucolique et très joli : ce parcours serpente entre les dunes rouges ravinées par le ruissellement des eaux jusqu’à une petite chute à proximité des cocoteraies.

Ballade dans le lit de la source de la Fée

3° objectif : trouver un p’tit truc à manger et une plage déserte où aller s’échouer. Pour les plages pas de soucis, il y en a à perte de vue. Après un bon repas dans un resto au bord de l’eau, nous trouvons donc notre bonheur mais qui sera de courte durée car nous remarquons d’énormes méduses qui nous font rebrousser chemin… C’est peut être pour cela que les plages sont désertes ? Tant pis, nous nous installons à l’ombre jusqu’à ce que les nuages prennent le dessus et embarquons à nouveau sur notre super motocyclette en direction de l’objectif numéro 4 : les dunes.

Complètement dépaysant, on se croirait en Afrique du Nord au milieu de ces superbes dunes de sable rouge orangé ! Dès le « retour à la maison », Claire décide d’aller s’octroyer son 1^er massage, 1h sur tout le corps pour un peu moins de 6 euros : pas mal du tout ! Pendant ce temps là, Fab est allé naturellement se relaxer au bord de la plage accompagné d’une bonne bière pour l’heure de l’apéro. Pour le repas du soir nous testons un nouveau resto de poisson où nous goûtons des minis noix-Saint-Jacques et des sortes de gros bulots au barbecue : un délice.

Dunes du Mui Ne, un poirier pousse…

Plus d’images de Mui Ne..

Saigon Ou Ho Chi Minh-Ville, La Capitale Economique Du Vietnam

Arrivés à Saigon en début d’après-midi, nous trouvons une mignonne petite pension de famille pour 7$ la double où nous sommes gentiment accueillis, par mamie, qui nous offre un délicieux fruit du dragon. Puis nous commençons tout de suite à réserver une petite croisière en bateau sur le Mékong pour le surlendemain, ceci nous permettra en même temps de passer la frontière du Cambodge en arrivant directement à Phnom Penh. Nous prenons en même temps un tour organisé d’une journée pour aller voir les tunnels de Cu Chi, départ prévu le lendemain matin. Le reste de l’après-midi nous trainons dans les alentours et notamment dans le parc non loin de chez nous. Nous observons les sportifs vietnamiens qui s’étirent, font des parcours de santé, jouent au badminton et au « footminton » : sport favori ici qui consiste à envoyer un volant qui ressemble à celui du badminton mais avec le corps (principalement les pieds mais aussi les coudes, les mains…). Nous y voyons également des pêcheurs (oui oui dans la grande flaque d’eau au milieu du parc…), des joueurs de dames chinoises, des vendeurs de bidules, c’est plein de vie !

Le soir nous partons bien sûr à a recherche du marché pour le repas du soir ! Sur la route nous admirons les beaux buildings éclairés, c’est plutôt sympa Ho Chi Mnh. Saigon, la capitale économique du pays, semble être bien plus décontracté et vivante que sa « camarade » Hanoi, son histoire y étant pour beaucoup… Nous remarquons cependant beaucoup plus d’affiches de propag…, enfin, des affiches ventant les mérites et bienfaits du communisme, qu’à la capitale au Nord. Nous trouvons le marché. Il ressemble beaucoup aux marchés nocturnes sur la cote vers chez nous mais c’est tout de même toujours bruyant et grouillant, donc intéressant !

Saigon by night

Le lendemain nous partons pour une journée culturelle (pas franchement la joie…) qui commence par un rapide passage dans un village très touché par l’agent orange utilisé par les américains pendant la guerre. Malheureusement le village se résume plutôt à un gros magasin de souvenirs où quelques gens handicapés ou atteints de malformations à cause de la dioxine sont montrés (voir même exposés) en train de fabriquer les souvenirs… Puis c’est l’heure de la visite des tunnels de Cu Chi qui constituent aujourd’hui l’un des grands sites historiques de la guerre du Vietnam. Les premiers tunnels furent creusés dès 1940 par des maquisards du Vietminh en lutte contre les français. Abandonnés à la fin de la guerre d’Indochine et notre départ, ils furent repris plus tard par les combattants Viêt-Cong qui les réparèrent et consolidèrent en étendant même le réseau de 17 à 200 kms ! Les vietnamiens les utilisaient pour se réfugier et se défendre contre « la machine de guerre » américaine et il faut savoir que ces tunnels ont tenu bon jusqu’à la fin de la guerre ! C’est assez exigu et il ne fallait vraiment pas être claustrophobe pour y vivre… Nous avons du mal à circuler sur une distance de seulement 20m car il fait chaud et il faut marcher accroupis comme des singes. Nous avons du mal à imaginer que l’on puisse vivre – pendant plusieurs années – dans de telles conditions, à parfois plus de 18m sous terre ! Le guide nous explique même que les enfants qui sont nés dans ces tunnels reviennent par la suite pour s’y marier. Nous apprenons pas mal de choses intéressantes sur les différents pièges qui étaient fabriqués à l’époque par les vietnamiens ainsi que les astuces qu’ils avaient trouvé pour pouvoir aérer les tunnels en cachette afin de ne pas y mourir étouffés. Ce n’est pas mal, quoiqu’un peu cher quand même (90000 VND) pour un site de commémoration transformé en parc d’attraction pour le tourisme de masse où l’on peut même tirer au AK47, M16 et autre pétrolette à tuer… pas classe.

Sur le retour nous nous faisons déposer par le bus devant le Musée des
Vestiges de la guerre (15000VND) pour finir en apothéose cette journée placée sous le signe de l’Histoire. La visite commence à l’extérieur avec des engins de l’US Air Force : hélicoptères, tanks, avions de combats, bulldozers, lance-flammes mais aussi des reliques de bombes comme l’effroyable « faucheuse de marguerites » capable d’annihiler toute forme de vie dans un rayon de 100m par absorption de l’oxygène… charmant ! Puis nous découvrons quelques photos des reporters de l’époque (chapeau pour la qualité des photos quand on pense aux conditions dans lesquelles elles ont été prises et avec quel matériel !) et anciennes affiches de propagande. Ensuite, ça se corse, âmes sensibles s’abstenir, lorsque nous passons dans les salles dédiées aux ravages faits par les différents agents chimiques utilisés à l’époque, dont évidemment l’agent orange ou encore le napalm. Malformations, membres du corps qui n’existent pas, cécité, problèmes de peau, impossibilité de marcher…ça fait froid dans le dos, surtout quand on voit que les ravages continuent aujourd’hui en se transmettant aux nouveau-nés (et également du côté américain). En rentrant à l’hôtel nous assistons au départ d’un rassemblement de bikers, ça fait bizarre de voir ces grosses motos au milieu des mobylettes !

Hélicoptère « Chinook » US

Plus d’images de Saigon..

Aujourd’hui nous quittons notre petite pension avec des bananes en cadeau pour la route (merci mamie !) et disons au revoir à Saigon. Nous partons pour notre excursion 2 jours/une nuit (35$/pers) dans le delta du Mékong avec transfert direct au Cambodge. Deux heures de bus plus tard, nous faisons escale à Cai Be où nous embarquons dans une barque pour aller voir le marché flottant. Ici les bateaux attachent sur une tige de bambou le type de marchandise qu’ils vendent. Il n’est donc pas rare de voir un potiron ou un tapioca flotter au dessus d’un bateau ! Après cela nous faisons un petit tour rapide dans un village pour voir l’obtention du riz soufflé (cuit dans du sable du Mékong), du lait de coco transformé en « toffee », la fabrication des fameuses galettes de riz qui servent à faire les rouleaux de printemps, ou encore une petite dégustation de vin de riz : intéressant de voir tout ce que l’on peut faire avec ces petites graines ! Un petit repas frugal plus tard et nous reprenons place dans notre barque afin de rejoindre le bus en direction de Chau Doc où nous passons la nuit sur un hôtel flottant, sympa. Nous passons sur le court arrêt à la « ferme aux crocodiles » qui n’est en fait qu’une succession de bassins sommaires où l’on entasse les pauvres bêtes.

Marché flottant de Cai Be

Le lendemain matin, réveil 6h car une longue journée nous attend. Cela commence par des visites : un village flottant de pêcheurs ou encore dans un village d’une minorité, les Cham, pour admirer une ancienne Mosquée, toujours en naviguant sur le Mékong. Puis nous prenons un bateau rapide (fast boat en ajoutant 100 000VND/pers, soit 5$, car à l’origine nous devions prendre un bateau plus lent puis un bus pour Phnom Penh) pour atteindre quelques heures plus tard le poste frontière entre le Vietnam et le Cambodge… Mais ça c’est une autre histoire…

Maisons sur pilotis du delta du Mékong

Plus d’images du Delta du Mékong..

Brève de voyage :

Notre guide lors de l’excursion aux Tunnels de Cu Chi :

«  Mon grand père était chauffeur pendant la guerre, pour l’armé du sud. Maintenant je suis fiché, je ne peux pas me marier avec une fille communiste, ou du moins qui travaille pour le gouvernement. »

« Nous les vietnamiens, on ne peut voyager qu’en Russie et Chine, les deux seuls pays communistes qui supportent le gouvernement d’Hanoi. »

Notre Bilan sur le Vietnam du 30 Juin au 23 Juillet

Pour un « petit » pays comme le Vietnam, nous avons été surpris par le grand nombre de sites d’intérêt. Chacun de ceux que nous avons visité avait leur particularité, nous ne les avons bien sûr pas tous « fait », il a fallu faire des choix !

Les temples et pagodes foisonnent ici, c’est à la fois tous les même mais toujours un peu différent… on aime !

Les plages sont plutôt top, surtout lorsqu’on s’éloigne des centre touristiques (moto) !

Nous avons été un peu déçus par les montagnes de Dalat même si cette parenthèse de fraicheur nous a fait du bien. Pour un prochain voyage nous irions sûrement en direction du Nord vers Sapa et ses rizières en terrasse.

Nous avons trouvé le contact humain un peu difficile dans les zones touristiques, souvent sec et froid, plus chaleureux heureusement hors des grandes villes (sauf la mamie de Saigon qui était au top !).

Malgré le fait que Juillet ne soit pas la bonne période pour visiter le Vietnam, nous avons été chanceux car le ciel bleu nous a accompagné la majeure partie de notre périple. Il faut juste s’habituer à l’humidité omniprésente !

Il est assez facile de voyager au Vietnam – surtout lorsque l’on compare avec l’Inde. La formule open bus est très pratique et les routes sont plutôt en bon état (et il y a la clim’ dans pratiquement tous les bus !). La location d’une moto est super simple et bon marché (même si c’est normalement interdit…), et c’est le plus pratique pour sortir des sentiers battus. Mais attention, la circulation est « tendue », pour donner une idée à Saigon il y a environ 4 millions de motos pour 7 millions d’habitants ! La communication, pour trouver une direction ou de quoi se restaurer est souvent difficile dans les zones rurales reculées mais on y arrive toujours… enfin, disons, souvent !

Le Vietnam possède un nombre incalculable de paysage à couper le souffle : les rizières parsemées de chapeaux pointus, les monts calcaires arrondis accrochant la brume du matin, les routes de col en bordure du littoral menant à de superbe panorama, les palmiers longeant des plages sans fin orangées à la lumière déclinante du jour, les cabanes sur pilotis s’avançant sur un bras du Mékong…. et on en passe !

Nous avons remarqué un réel engouement des vietnamiens pour dénicher des lieux idéaux pour pique-niquer en famille ou boire l’apéro. L’apéro est une institution ici, ça nous va ! Ils aiment faire la fête vu le nombre de karaokés que l’on voit à toute heure de la journée et écoutent beaucoup du Boney M (si, si) !

Et ils adorent les jeux, que ce soit à gratter (qui se vendent absolument partout), les jeux d’argent avec des dés qui commencent dès le petit dèj’, ou encore les dames chinoises !

Bref, le Vietnam on a beaucoup aimé, faut y aller !

Nos coups de cœur en vrac :

La croisière su la baie d’Halong, les ballades en vélo dans la campagne sauvage (rizières de Ninh Binh), Hoi An la petite ville charmante (fait un peu penser à Lijiang en Chine), les plages désertes de Hoi An ou Nha Trang, la croisière sur le Mékong et ses villages flottants de pêcheurs, l’apéro sur un mini bout de trottoir dans une mini rue d’Hanoi et bien sûr les marché locaux (surtout celui de Dalat). Nous avons visité 4 sites Unesco au total.

Bilan « culinaire » en vrac (ce avec quoi nous nous sommes délectés durant plus de 3 semaines…):

Il faut savoir qu’il ne faut pas aller manger trop tard si on veut diner en dehors des restos « réservés » aux touristes car les « bouis-bouis » ferment assez tôt, vers 22h …

La cuisine vietnamienne est peu pimentée à la base mais aromatisée (coriandre, oignon, ail…) et il y a toujours sur les tables de quoi enflammer le palais !

Riz vapeur, légumes verts et viande sucrée, sweet and sour porc, nems, fondue de poissons, pierrade de bœuf, toutes sortes de bouchées vapeurs (sucrées ou salées), nuoc mia, chè, pains vapeurs à la viande ou noix de coco, lait de ginseng, crustacés au barbecue, riz gluant sucré multicolore, soupes de nouilles en tous genres (bœuf, porc et viandes non identifiés, canard…), sandwichs au pâté/crudités et viande de porc, soupe aux œufs brouillés, les fruits exotiques dont le fabuleux fruit du dragon…Un régal tout ça !

Bilan financier :

Le Vietnam peu être classé dans les destinations bon marché. Comparé à l’Inde, où nous étions précédemment, les logements sont moins chers et de meilleure qualité (hôtel avec clim plus piscine pour 8-10$), par contre, la nourriture est un peu plus onéreuse : même dans les boui-bouis il est difficile de manger pour moins de 1€ (facile en Inde). Notre séjour au Vietnam nous aura couté 345€ par personne plus 25 + 12 $ pour le visa plus 175€ de billet d’avion entre Calcutta et Hanoi, en gros 540€ tout compris !

Quelques exemples de prix : 10000 pour une gde bouteille d’eau, 12000 pour un soda, 5000 pour une bière pression, 25000 pour une soupe de nouilles au bœuf, et 50000 pour un plein de motocyclette.

Bilan transports :

En tout nous avons pris 10 grands bus, 3 bus moyens, 2 grosses barques motorisées, 2 vélos, 2 jonques, 1 fast boat, 6 scooters, 2 motos- taxi (3 dessus).