Pasikudah

Nous arrivons à Pasikudah après 3h de train en seconde classe (donc sur des fauteuils imitation cuir avec ventilos au plafond et fenêtres et portes ouvertes à tous vents à la différence de la 3° classe où on est assis sur des fauteuils en métal…) 1350 LKR pour 4, demi-tarif pour les enfants. Le voyage, bien que très bruyant en ayant l’impression d’être assis dans le moteur et très chaud, était plutôt sympa avec les jolis paysages tout le long. Après 20 min entassés dans un tuktuk (700 LKR) nous posons nos sacs dans la plus ancienne guesthouse du coin : Inn On The Bay (7260 LKR/nuit la familiale avec clim’ et SDB privée à ciel ouvert sous les cocotiers).

Ici les plages de sable blanc s’étendent à perte de vue avec pour seuls signes de vie des cocotiers, bateaux de pêche ou vaches. En effet c’est assez désert, et encore plus comme nous entrons en basse saison, la saison des pluies commençant normalement en novembre. Les locaux habitent plus loin des plages et seuls des grands hôtels avec restaurant, piscine et tout ce qu’il faut, se trouvent éparpillés le long des plages. Ces derniers jours c’est la canicule, nous passons donc la plupart de notre temps dans l’eau sur les plages désertes de Kalkudah et Pasikudah en s’éloignant de la plage la plus proche du parking. Les occupations ne manquent pas dans ces immenses baies : constructions diverses dans le sable, ramassage de coques, jeux dans les vagues ou barbotage dans l’océan calme. Les œuvres de Juno dans le sable attirent des locaux curieux de ce passe-temps car il est vrai que personne ne joue dans le sable au Sri Lanka ! Les fins de journées nous allons profiter de la sympathique et bruyante ambiance locale à la plage publique de Pasikudah avec des matchs de foot sur le sable, les enfants qui mangent des glaces et le coucher de soleil.

Nous faisons de belles rencontres, les sri lankais sont vraiment sympathiques ici, une fois on nous propose des parts de gâteau d’anniversaire, une autre fois une famille nous aborde et nous invite à manger chez eux… Nous acceptons l’invitation et nous retrouvons chez eux pour le souper. A notre arrivée nous découvrons la maison où ils habitent en cours de construction. Nous discutons tant bien que mal, leur anglais étant limité. Nous visitons leur très beau jardin qui regorge d’arbres fruitiers (mangues, avocats, fruit du dragon, fruits de la passion et plein d’autres trucs inconnus) Fifi est jaloux, ça pousse dans le sable en plus. Puis ils nous demandent si nous avons faim, « oui bien sûr » et dressent la table pour 4 et nous servent. « Vous ne mangez pas ? » S’enquiert Fifi… non moi je mange à 22h. « Ah… ». Nous nous régalons d’un festin de rice and curry avec du crabe et des pâtes pour les enfants. Cela fait un peu bizarre d’être scruté en train de manger mais ils sont ravis de nous recevoir, c’est leur fonctionnement. Quelle gentillesse en tous cas, inviter des inconnus alors qu’ils vivent à 5 dans une maison pas finie, un seul matelas par terre, une cuisine et une douche extérieure, une belle leçon de vie.

Le 21 septembre il y a eu les élections présidentielles tant attendues par la population, du coup couvre-feu du samedi soir jusqu’au dimanche matin puis prolongé du matin 6h jusqu’à midi car il y a eu des tensions et problèmes dans d’autres villes du pays et à la capitale. Pas de chance, c’est le jour où nous devions partir pour Nilaveli en bus mais les bus publics ne fonctionnent pas à cause du couvre-feu… On peut toujours prendre un transport privé, beaucoup plus cher mais à condition d’en trouver un car le coin déjà calme à la base semble désormais un peu coupé du monde avec les restos et superettes fermés. En début d’après-midi on abandonne l’idée de partir car nous n’avons eu aucune touche pour un transport privé, il est temps de laisser les fauves se défouler à la plage…Nous dormons donc une nuit de plus dans notre chambre /cabane en compagnie des singes et des noix de coco qui nous réveillent le matin en tombant sur la taule du toit et croisons les doigts pour qu’il n’y ait plus de couvre-feu le lendemain et qu’on puisse prendre un bus pour notre prochaine destination.

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Nilaveli

Cette fois-ci c’est la bonne et après 3h de route en bus rouge blindé (800 LKR pour aller à l’arrêt de bus en tuktuk+450 LKR/personne pour le bus+2300 LKR le Uber de Trinco à Nilaveli) nous arrivons à Anoo Beach Villa (9075 LKR/nuit la familiale avec clim, cuisine et salon partagé). Nous apprécions la clim de la chambre car avec la chaleur qu’il fait et les trajets sans clim, c’est assez fatigant ! Le logement est au calme, à 5 minutes à pieds de la plage, on fait 4 courses pour le petit déjeuner des enfants qui pourront à nouveau avoir des pancakes maison et œufs brouillés tous les matins pour leur plus grand plaisir ! On profite encore des belles plages aussi grandes qu’à Passikudah et avec en plus le charme d’un village de pêcheurs et des paillottes sur la plage pour manger et boire des jus ! Ce ne sont plus des coques qu’on trouve ici dans le sable mais des crabes et sortes de coquillages pointus, c’est assez amusant.

On se fait une sortie snorkeling à côté de Pigeon Island (20 000 pour 4 avec le bateau, matériel, eau), l’endroit est joli mais l’océan un peu agité ce jour-là ce qui rend la nage plus difficile. Malgré des coraux vivants, des jolis poissons et des requins et tortues qu’on peut parfois voir, l’Indonésie reste un endroit où les fonds marins sont magnifiques, difficile donc de passer après tout ce qu’on a déjà vu mais ça nous manquait ! On se régale aussi avec du poisson et du crabe fraichement pêchés, on se baigne dans la piscine d’un resort où ils nous invitent sans rien demander en nous disant qu’il n’y a personne en basse saison et qu’au moins quelqu’un en profite, ils sont très sympathiques ces Sri Lankais ! Nous fêtons également notre anniversaire de mariage et de rencontre, noces d’étain et 16 ans déjà, c’est l’occasion d’un repas de poisson sympa au bord de la plage.

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Trinquemalay :

Avant de prendre le bus pour notre prochaine destination, nous faisons une petite visite de «Trinco » en tuktuk (4000 les 2h de visite et transfert depuis l’hôtel à la gare de bus), c’est très sympa, il y a le marché aux poissons, très joli, avec des crabes à pinces bleues, un parc à daim, le magnifique temple de Konesvaram plein de spiritualité face à l’océan. On remarque que les arbres sont ornés de cages à vœux écrit sur un petit chiffon et suspendus à une branche. A côté on fracasse des noix de coco contre un petit hôtel pour la que le vœu s’exhausse. On passe aussi par un marché aux fruits et légumes et enfin le temple coloré, chargé, animé et bruyant de Pathirakali, on se croirait en Inde ! Il est temps de prendre le bus pour notre prochaine destination, on évite le bus rouge cette fois, le trajet sera peut-être un peu plus confortable sans être trop bondé…

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Jeu de la question au public

Réponse à la dernière : un nid d’oiseau ! Suspendu de cette façon au lieu d’être posé sur les branches, il est un peu plus difficile d’accès pour les prédateurs. Bravo à ceux qui ont trouvé, c’est vrai qu’on avait mis un petit piège pour que ce ne soit pas trop facile comme il était suspendu à une poutre de chez Mamisa Café en décoration et pas à un arbre où il se trouve normalement.

Le blog du Lardon

Je serai bref car la piscine m’attend… J

A Passikudah nous arrivons en train. Ici, le train n’est vraiment pas cher, moins de 2 euros par personne les 3 h de train !

Sur la plage on a croisé des gens sur la plage qui nous ont invités à manger chez eux des macaronis au lait et au poulet. En arrivant chez eux, ils nous demandent si on a faim, on dit oui, ils nous apportent le repas et on commence à manger. Papa et maman demandent aux hôtes quand ils mangent et ils ont répondu à 22h (il est 19h). Nous avons donc mangé macaronis, salade de crudités, salade de fruit, crabe, curry de patates douces et poisson. C’était une drôle d’expérience, ils sont vraiment très sympas.

Après à Nilaveli, on logeait à Anoo Beach Villa, le soir on mangeait au Nila’s restaurant. On a commandé des spaghettis à la carbo mais ils ne savaient pas les faire, c’était des pâtes aux tomates et ketchup. En plus on a attendu 1h.

On a fait une excursion en bateau pour aller voir des requins et des poissons proche d’une île. On était équipé comme des pros avec une combinaison. Nous partons en poussant le bateau et arrivons à franchir les gros rouleaux du bord de mer. C’était impressionnant. Puis la mer était un peu agitée, c’était difficile de faire du snorkeling dans ces conditions. Bref, c’était quand même un bon spot de snorkeling mais l’eau était un peu trop trouble pour bien voir les poissons. Au retour, on a eu trop peur car le capitaine a accéléré à fond pour se planter dans le sable. Mais au final le choc n’était pas si fort.

J’ai adoré les plages car il y avait des gros rouleaux et nous pouvions plonger dedans ou faire du bodysurfing ! Et le dernier soir, à un autre resto sur la plage, le Tiki bar, j’ai pris des spaghettis à la carbo trop bonnes et un énorme milkshake au chocolat !

Avant de partir nous visitons Trinquemalay, j’ai bien aimé le marché au poisson car il y en avait plein de différents : crabes, sèches, thon, crevettes, « poissons longs » etc. On a donné à manger à des daims car il y en a partout dans les environs. Et enfin, on a visité un temple hindou avec beaucoup de sculptures d’animaux très colorées.

Réponse à la question :

Nous n’avions pas forcément précisé de quel emblème il s’agit car certains pays en ont plusieurs et d’autres qu’un seul. La Nouvelle Zélande a par exemple la feuille de fougère en emblème sur son drapeau et l’animal kiwi en autre emblème. En France nous avons seulement le coq comme emblème (quoique google dit qu’on a aussi l’aigle et le sanglier) ? L’emblème du Sri Lanka est donc le lion comme le rocher du lion de Sigiriya, qui est présent sur le drapeau du pays mais il y a aussi l’écureuil de Ceylan selon google ou le coq de la jungle selon plusieurs locaux… A vous de décider !

Blog de la poulette

A Nilaveli on a fait une excursion en snorkeling en bateau et le conducteur du bateau allait très vite, c’était trop bien ! Quand on est arrivé le snorkeling était beau mais il y avait beaucoup de vagues du coup c’était compliqué pour moi. Après quelques heures on est rentré en bateau en arrivant très vite sur la plage sans s’arrêter pour que le bateau monte le plus haut possible sur le sable comme ça il ne faut pas le pousser ! Ca faisait un peu peur mais j’ai adoré en fait. A l’hôtel on avait des voisins allemands avec 2 enfants qui nous ont conseillé la grande piscine d’un resort où l’on peut aller gratuitement comme on est en hors saison. Nous nous sommes éclatés tous seuls dans cette grande piscine et le soir nous avons même regardé un épisode de Fort Boyard, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas regardé la télé, c’était trop bien ! Un soir on a mangé un bon repas au bord de la plage avec des pâtes pour nous et poissons/crustacés pour papa et maman pour fêter leur anniversaire de mariage et à la fin on a même prit un milkshake au chocolat trop bon !

Brèves de Voyage

Des français rencontrés en chemin : « Vous habitez où en France ?

– A Grenoble, dans les montagnes.

– Ah oui a entendu parler d’Echirolles qui est à côté, c’est là-bas où il y a des problèmes de drogue ? »

La famille qui nous a chaleureusement invités à un festin chez eux : « Français, Sri Lankais, même gens, même sang, tous pareils. »

Un jeune sur la plage publique de Pasikudah : « Vous aimez le Sri Lanka ? Vous reviendrez ? Parlez-en autour de vous et revenez en ramenant des dollars ! »

Le propriétaire d’un hôtel qui vit en Suisse la moitié de l’année : « tout a augmenté ici depuis 2 ans, comme en Grèce l’ancien président a voulu imposer l’austérité, on espère que ça va changer avec le nouveau. »