Arequipa, Colca, Lima et L’Bilan

Du 2 au 8 et du 17 au 19 Mai 2013

Arequipa, la Ville Blanche

Nous arrivons au terminal terrestre d’Arequipa vers 6h du mat’, après une nuit plutôt agréable. Il faut dire que le bus cama de chez Cruz Del Sur est au top : diner servit à bord, sièges en cuirs, télé tactile perso avec choix de films, musique jeux, etc., animation bingo (pour gagner un retour en bus), sécurité optimale (tous les passagers sont filmés siège par siège)… Bref, à part la place pour les jambes un peu réduite, on est aussi bien voir mieux que dans un avion ! Nous profitons d’être au terminal pour réserver notre billet jusqu’à Lima pour profiter encore d’une réduction. Ça ne manque pas, nous choppons deux places en semi-cama pour 59NS, 20h de trajet et repas compris. Puis, nous sautons dans un taxi – on nous a averti de prendre les taxis agréés- pour 8NS jusqu’au centre qui se trouve à 10min. Le taxi, très sympa, nous raconte un peu l’histoire de la ville et propose de nous emmener chez une collègue. Les tarifs et prestations nous semblent honnêtes, nous acquiesçons. Nous posons nos sacs au « Mochileros », Routards en français, dans une double avec salle de bain et wifi pour 40NS (+5NS par tête pour le petit déj’). Ensuite c’est parti pour la visite de la superbe cité d’Arequipa, surnommée la Ville Blanche, avec en arrière plan le volcan enneigé El Misti… encore une vue de carte postale ! Nous traçons à la traditionnelle Plaza de Armas où nous visitons brièvement sa cathédrale, puis, l’église jésuite la Compania et passons au Monasterio Santa Catalina (que nous ne visitons pas, on a eu notre dose à Potosi…). Nous finissons bien évidemment notre petit tour par le gigantesque marché où nous prenons quelques plats à emporter pour les manger au soleil, sur la terrasse de notre auberge. Nous goûtons pour la première fois au ceviche, plat typique péruvien, à base de poissons et fruits de mers servis crus, coupés en petits morceaux, macérés dans du jus de citron vert et accompagné d’oignons crus doux, de maïs et de patates douces… mmhh delicious ! Le soir, nous sortons faire un deuxième tour de la ville, by night, pour admirer la Plaza de Armas avec ses arcades et sa cathédrale illuminées, splendide !


La Plaza de Armas de nuit.

 

Le Canyon de Colca, vue du bord…

Aujourd’hui, nous partons tôt au terminal terrestre (en micro, 0,80NS) pour prendre le bus de 8h30 à destination de Cabanaconde (17NS + 1NS de droit de terminal…). Nous arrivons, 5h30 de magnifique route plus tard, dans ce charmant petit village, à 3200m d’altitude, surplombant le canyon de Colca. Nous nous calons à l’hôtel Villa Pastor, directement sur la place du village (30NS la double avec salle de bain et petit déj’). Nous faisons un petit tour du village, vraiment pittoresque et calme. Nous croisons quelques villageois, des paysans pour la plupart, et sommes émerveillés par les tenues traditionnelles des femmes, le blanc et les fleurs dominent. Leur chapeau blanc finement brodé n’en est pas moins remarquable. Nous nous dirigeons ensuite vers le mirador Achachiwa, au sud à la sortie du village. Il surplombe le canyon de Colca et offre un joli panorama. Nous sommes un peu étonnés de la forme du « canyon », car celui-ci ressemble plus à une gorge ; nous nous attendions à un plateau creusé ressemblant un peu plus à son équivalent américain… Mais nous nous posons quelques instants pour admirer la vue au soleil couchant, envoûtant !


Le Canyon de Colca.

Le lendemain, après une grasse mat’ et un petit déj’ au soleil sur la terrasse de l’hôtel – surplombant la place -, nous partons en direction du mirador San Miguel. L’idée était de faire une balade d’une journée dans le Canyon, mais Claire ne se sent pas trop d’attaque – à savoir, il faut payer un « boleto turistico » de 70NS, pour accéder à la gorge. Nous décidons donc depuis le mirador de longer la falaise jusqu’au village; la vue y est imprenable et la balade très sympa ! Nous profitons un long moment du tableau avant de continuer notre route à travers les champs de maïs… où nous nous paumons un peu, il faut bien l’avouer ! De retour, en ville nous mangeons un bon almuerzo dans un boui-boui, prenons notre courage à deux main et filons faire une bonne sieste ! Le soir nous retournons au point de vue Achachiwa pour admirer les couleurs du soleil couchant et prendre quelques images, on ne s’en lasse pas !

Ce matin, nous nous promenons dans les alentours. Nous montons à la croix qui domine le bourg et offre un beau panorama sur le village et les montagnes environnantes. Nous attendons ensuite le bus de 11h30 pour Arequipa. Après le col à 4800m, nous contemplons la route qui traverse la pampa de haute altitude où nous observons des troupeaux de lamas, alpagas et vigognes avec les volcans qui se dessinent à l’horizon… juste sublime ! Nous mettrons plus de temps qu’à l’aller car le bus est bondé (d’hommes et de quelques volailles…) et le chauffeur fait assoir les passagers debout dans l’allée à l’approche de chaque contrôle de police… À l’arrivée, nous sautons dans un taxi (6NS) qui nous ramène à l’auberge Mochileros.

 

Le lendemain, nous glandons jusqu’à l’heure de notre dernier long trajet en bus, 20h jusqu’à la capitale. Nous nous rendons au terminal terrestre en micro (0,80NS) et devons payer encore 2NS de droit de terminal avant d’embarquer dans notre super machine top la classe ! Cette fois nous participons au grand jeu Cruz Del Sur : le bingo ! Claire complète les trois colonnes avant tous les autres participants… mais sachant que le prix est un billet retour à Arequipa et qu’il est nominatif, nous préférons ne pas nous dévoiler ! Pour une fois qu’on gagne à un jeu de chance… c’est pas de chance ! Nous profitons pleinement de notre voyage en admirant la vue sur le désert aux coucher et lever du soleil.

À la Capitale, avant de s’envoler, pour l’Île…

Nous débarquons à 9h du mat’ et négocions un taxi (10NS) pour le centre. Nous visitons plusieurs hôtels avant d’échouer au Roma Hostal (40NS la double avec salle de bain et wifi). Nous partons directement à la découverte d’un petit bout du centre de la mégalopole. Plus de 9 millions d’habitants vivent dans la capitale et sa banlieue soit près d’un tiers de la population totale du pays ! Nous nous promenons aux alentours de la Plaza de Armas, faisons un tour à Chinatown et, une fois n’est pas coutume, au marché ! La cité coloniale, n’est pas si pire – on nous avait vraiment décrit l’endroit comme un lieu repoussant -, et nous trouvons même un certain plaisir à flâner dans quelques rues piétonnes. Nous profitons de l’immense mercado couvert pour faire quelques emplettes alimentaires, pour amortir les prix exorbitants de l’Île de Pâques (les courses sont très réduites du fait de la politique agricole chilienne : pas de fruits, pas de produits laitiers, ni viandes…).


La Plaza de Armas, avec des churros… c’est mieux !

Le lendemain, nous laissons un sac au dépôt de l’hôtel et partons à l’aéroport en micro. C’est une sacrée aventure ! Depuis le centre il faut prendre un premier « bus » – ou mini van – jusqu’à l’Avenida Marina (1,20NS) et de là un autre jusqu’à l’aéroport, par l’Avenida Faucett (1NS). Nous mettrons près d’une heure pour faire le trajet, qui paraît si court sur la carte, comprimés dans les tas de ferraille brimbalant aux mains des Fangio… Nous apprendrons plus tard que les bus ROMA I relient directement le centre à l’aéroport (2NS, compter environ 1h). Ensuite, à l’aéroport, c’est la routine : enregistrement des bagages, passages des contrôles de sécurité, attente interminable etc. On note au passage qu’il n’est plus nécessaire de garder de l’argent pour payer la taxe d’aéroport, maintenant incluse dans le billet d’avion (notre Routard est peut être un peu vieux…).

À la capitale, avant de s’envoler, pour l’Espagne…

Le retour de Rapa Nui se passe sans encombre. Nous reposons le pied sur le sol péruvien vers 1h du mat’. Nous préférons attendre dans l’aéroport que le jour se lève pour regagner le centre ville – Lima n’étant déjà pas très sûre de jour, on préfère ne pas s’y tenter la nuit ! Vers 6h30 nous sortons prendre un micro pour le centre. Par chance, ou pas, un bus se rend directement à l’Avenida Tacna (2NS), près de notre hôtel. Oui, mais… l’engin de malheur, grondant, klaxonnant, accélérant et freinant sans cesse, mettra plus d’une heure et demi à nous mener à destination ! Épuisés, nous finissons (ou commençons ?) notre nuit au même hostal Roma où nous récupérons nos affaires sans problème. Dans l’aprèm nous faisons une pause beauté (Claire en a bien besoin…), chez le coiffeur ! Il nous tiffe pour 18NS, pas trop mal… Nous finissons la journée relax, autour d’un bon pisco sour !

Aujourd’hui nous décidons de finir le voyage en beauté… Nous nous rendons donc dans le quartier Miraflores situé en bord de mer (en collectivo, 1,20NS environ une heure de trajet). Le coin est sympa, surtout la promenade « marchande » au près de la côte, mais ce n’est pas pour ça que nous sommes ici. Nous avons une réservation qui nous attend au célèbre restaurant Astrid y Gaston, classé dans les 50 meilleurs gastro au monde, s’il vous plait ! Après trois heures de dégustation, nous confirmons, quel délice, nous sortons repus, émus et pas déçus ! Cerise sur le gâteau, c’est un gastro « accessible » car le tout – entrée, plat, dessert et une bouteille de vin – ne dépasse pas les 55€ par tête ! Après une promenade digestive dans le quartier, nous rentrons à l’hôtel, préparer nos sacs car demain, c’est le grand jour, nous rentrons sur le vieux continent !


La Esphera Sensible…

Ce matin, nous partons en micro (2NS) en direction de l’aéroport. Alors que les rues de Lima défilent sous nos yeux, il flotte dans l’air une sensation étrange, une sensation de fin. Fin du voyage, fin de notre vie nomade, fin de la vie loin de nos proches. Mais ce n’est pas encore l’heure des bilans. Non, nous sommes partagés entre l’excitation de retrouver nos potos d’abord et notre famille ensuite (dans l’ordre chronologique, pas dans l’ordre de préférence…) et ce pincement au ventre traduisant une page qui se tourne. Nous avons hâte, nous n’avons pas peur de rentrer et surtout nous sommes heureux (Kiki aussi) !

 

Notre Bilan sur le Pérou du 24 Avril au 8 Mai puis du 17 au 19 Mai 2013

Encore un bien beau pays que nous avons brièvement traversé, car 18 jours, disons le, c’est trop peu ! Nous avons été conquis par ses paysages étonnants et ses villes coloniales si charmantes. Nous avons apprécié le bon contact avec les péruviens, l’ambiance dans les petits villages reculés ainsi que leurs tenues traditionnelles.

Nos coups de cœur en vrac :

La Vallée Sacrée, la ville de Cuzco, le Machu Picchu, le petit village de Cabanaconde, le resto Astrid y Gaston… Nous avons visité 4 sites classés à l’Unesco (Cuzco, Machu Picchu, Arequipa, Lima).

Bilan « culinaire » en vrac (ce avec quoi nous nous sommes rassasiés pendant 18 jours…):

La cuisine de ce côté-ci est très semblable à celle de sa voisine la Bolivie, un petit peu plus recherchée peut-être…

Donc en vrac nous avons : Inca Kola, poulet (en sauce, au four, broadster…), patates (frites, purée, bouillies…), papa rellena (patate fourrée de viande, sorte de hachis Parmentier à emporter), mate (infusion ici), ceviche, cochon d’inde, chicharon de chancho (porc frit), caldo (soupe ragout), lomo montado, lomo saltado, salteñas, empañadas, choclo con queso (épi de maïs avec du fromage), maïs grillé, salchipapas (frites avec saucisse), avocats, churros, granadilla (grenade avec des grains noirs), patates douces…

Bilan financier :

Le Pérou est un peu plus cher que la Bolivie, mais reste une destination bon marché. On peu manger pour 2€ dans les marchés ou dans les petits restos. Le logement tourne autour de 10€ pour deux personnes et les transports sont peu onéreux.

Lors de ces 18 jours en Bolivie, nous avons dépensé 425€ par tête !

Quelques exemples de prix : almuerzo ou cena 6NS, 1h de massage ou un coiffeur 15NS, 1L d’essence 3NS, 2,5L d’eau 3NS, 6 pains individuels 3NS, 500mL de soda 2NS, 1h d’internet 1,20NS, un micro 1,5NS, un taxi en centre ville 4NS.

Bilan transports

6 bus, 11 micros (transport collectif urbain), 4 avions, 1 train, 9 taxis.

Allez, on rentre à la maison… ou presque !

 

 

 

 

 


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