L’Argentine : Iguazu, Cordoba

Du 28 Février au 4 Mars 2013

Iguazu et Iguaçu, chutes d’eau en cascade…

Nous arrivons à Puerto Iguazu vers 13h30 avec deux heures d’avance sur l’heure annoncée, ça fait plaisir. Le voyage a été plutôt long et pénible : clim’ à fond, personnel pas agréable du tout (voir détestable) et quasi rien à manger ! La compagnie s’appelle Singer Express, ils doivent être meilleurs en tricot… Bref, nous sortons du rayon fruits et légumes du bus pour trouver une touffeur tropicale écrasante ! Nous tournons un peu dans la ville pour trouver où poser les sacs. Après avoir visité plein d’auberges de jeunesse, avec des chambres doubles hors de prix, nous nous arrêtons finalement chez Maria (maison chez l’habitant à côté de l’hostel Noelia, rue Beltran…) qui nous propose une sorte de petit studio avec salle de bain privée, pour 125ARS la nuit, imbattable. Nous visitons rapidement la ville pour faire des courses et se renseigner pour les bus qui mènent au parc (départ toutes les 20 minutes côté argentin, plus rares côté brésilien). Puerto Iguazu n’a rien d’extraordinaire, c’est juste une cité dortoir, point d’accès aux chutes ; l’endroit est quand même agréable avec ses maisons couleur terre (rouge) et sa végétation luxuriante. Le soleil se couche bien plus tôt ici, vers 19h. Ce soir nous dormons avec le ventilo, ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu si chaud, on se croirait en Asie.

Nous prenons la navette de 8h40 (60ARS aller-retour) pour arriver vers 9h sur le site classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Du coup l’entrée n’est pas donnée, 170ARS, soit 3 fois plus cher qu’il y a 3 ans (nous voyageons avec un routard de 2010…) et en plus l’île San Martin et certains sentiers du parc sont fermés ! Nous commençons par la passerelle Garganta Del Diablo, longue de 1130 mètres qui mène à la toute puissante cascade du même nom. Le spectacle est époustouflant : la puissance de la nature dans toute sa splendeur ! La pression phénoménale des flots donne naissance à un nuage brumisateur rafraîchissant, et il faut jouer avec les courants d’air pour sortir l’appareil… Ensuite nous parcourons les circuits « supérieur » et « inférieur » qui mènent à d’autres chutes avec des points de vue différents à chaque fois. En route, nous sommes surpris de toute la faune rencontrée : coatis (adorables fourmiliers), nombreux papillons multicolores, tortues, sortes de pies, arbalétriers volant au dessus des cascades etc. Bilan de la journée, après 6h passées à parcourir le parc (qui malheureusement fait un peu parc d’attraction…) sous un beau soleil bleu, nous sommes ravis et enchantés de cette visite avec 300 photos de plus dans la musette ! Comme nous avons « énormément » marché aujourd’hui, nous nous octroyons une bonne « parilla » (barbec’ local) et des gnocchis maisons accompagnés de vin du cru, ça va de soit, que bueño !


Les Gorges du Diable…

Aujourd’hui, on prend les mêmes et on recommence, du côté brésilien cette fois. Nous choppons le bus de 8h10 (60ARS l’aller-retour) passons rapidement la frontière et sommes à l’entrée du parc à 9h (41,6 Reals soit environ 16€). Ce côté, moins étendu, plus bétonné que son voisin, propose foule d’activités (en sus) comme du rafting, descente en rappel, pont de singe et même survol de la zone en hélico… La balade d’environ deux heures mène néanmoins à de magnifiques panoramas sur les chutes d’eau, on se régale, on ne s’en lasse pas ! Le clou du spectacle réside dans les passerelles qui s’avancent au dessus de l’eau, jusque sous les chutes, au milieu de la Gorge du Diable, saisissant ! Un ascenseur panoramique monte les touristes au point de vue surplombant toute la scène, vertigineux et splendide ! Nous sommes d’accord (avec le Routard et d’autres voyageurs rencontrés) pour dire que c’est du côté brésilien qu’on a le meilleur panorama d’ensemble sur les chutes mais la visite est plus rapide. Ça vaut vraiment le coup (et le coût) de faire les deux côtés ! Nous rentrons avec la navette de 13h et disons au revoir à Maria car nous prenons le bus pour Cordoba à 17h30, 546ARS pour 22h en semi-cama avec Expresso Singer toujours…


Vue d’ensemble sur les chutes d’Iguaçu du côté brésilien.

Cordoba, la bonne surprise.

Le trajet en bus se passe plutôt bien cette fois. Nous sommes tout devant, à l’étage et jouissons d’une vue panoramique très agréable. Nous débarquons vers 16h dans la deuxième plus grande ville du pays qui compte environ 700 000 habitants. Nous nous calons au Turning Point Hostel dans un dortoir de 6 lits, mais nous sommes seuls, pour 65ARS par personne. Le soir au diner nous faisons la connaissance de Christelle, Paolo et leur petite Gabrielle partis pour quelques mois en vadrouille en Amérique du Sud. Encore une fois, le sujet voyage est au centre des conversations !

Après une bonne nuit dans un vrai lit, ça fait du bien de temps en temps, nous partons à la visite de la ville. Le tour du centre se fait très bien à pied et, à notre grande surprise, nous lui trouvons beaucoup de charme. Même si nous ne pourrons pas visiter le quartier Jésuite classé par l’UNESCO – fermé dimanche et lundi -, nous profitons des autres attraits qu’offre la cité : la plaza San Martin et son église, le musée du Cabildo, les rues piétonnes commerçantes, les parcs, le marché etc. Puis le soir à 20h, c’est reparti pour un tour de bus, direction Tucuman (avec la Veloz Del Norte, 8h, 240ARS, semi-cama top classe avec super plateau repas !). À 4h du mat’ nous arrivons à notre escale et prenons le prochain bus pour Cafayate, notre destination finale, vers 6h30 (avec Aconquija, 144ARS, 6h). Peu après Tafi Del Valle, après le col, nous laissons derrière nous les plaines verdoyantes de la région de Tucuman pour celles beaucoup plus arides si caractéristiques de la région du Nord Ouest argentin. Nous voyons quelques alpagas au bord de la route et les cactus règnent en maitres sur les terres ocres.


Cathédrale ancienne face à une église moderne.

Brèves de voyage :

Maria, la « dueña » de notre hospedaje à Puerto Iguazu : « Moi je suis argentine, mais ici vous ne trouverez pas grand-chose de l’Argentine authentique… Beaucoup de personnes viennent du Paraguay, du Brésil de Bolivie même. Cela donne un mélange intéressant, mais rien à voir avec le reste du pays…»

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