Bienvenue Down Under…

Du 23 Novembre au 2 Décembre 2012

On change du tout au tout, on regarde la carte d’identité de notre nouvelle destination : le pays/continent australien !


Superficie

7 686 850 km² (environ 14 fois la France). La plus grande île du monde forme un continent à elle seule.

Population

22 607 000 habitants (estimation 2011), concentrés essentiellement dans les villes de la côte est. 86 % des Australiens vivent en ville, et plus de 80 % de la population vit à moins de 50 km de la mer. Sydney et Melbourne regroupent à elles seules près de 40 % de la population du pays (plus de 3 millions d’habitants chacune).

Capitale

Camberra.

Nature du Régime

démocratie parlementaire. L’Australie est une fédération composée de 6 États et 3 territoires continentaux. Elle est membre du Commonwealth.

Gouverneur Général / Premier misnistre

Quentin Bryce (depuis septembre 2008) / ulia Gillard (travailliste ; depuis juin 2010).

Monnaie

le dollar australien (AUD noté $). 1€ = 1,24$.

Langues

Anglais ?! (« zit goïne maïte… »)

Revenu Moyen

4100€.

Espérance de vie

82 ans.

Taux de Change Moyen Lors du Voyage

1€ = 1,24$.

Décalage horaire avec le France

+8h30 dans les Territoires du Nord et Australie Méridionale puis +9h pour Nouvelle Galle du Sud et Victoria .

L’arrivée chez les Aussies et la prise en main de la « La Bête »…

Nous posons le pied sur le sol Australien tard dans la soirée et décidons de passer la nuit dans l’aéroport après le passage à la douane un peu particulier ; il faut déclarer la bouffe que l’on transporte et la terre accrochée à ses chaussures ! L’Australie est une île, ils y veulent pas les bébêtes des autres ! Dès 6h du mat’ nous montons dans la navette de l’aéroport pour rejoindre le centre ville de Darwin (28$ pour 2) et le chauffeur très sympa nous garde nos gros sacs pendant que nous allons chercher le campervan à pied. Nous l’avons loué chez Calypso pour 30
jours (2400$, franchise de 1000$), nous l’avons donc originalement surnommée « La Calypso » (oui, l’originalité c’est ce qui nous distingue…). Quelques recommandations et 45 minutes plus tard nous nous retrouvons à bord de notre machine-qu’elle-est-bien-pour-voyager. La Calypso est tout confort (clim, eau, plaques de cuisson au gaz…) malgré que ce ne soit plus une jouvencelle ; elle affiche quand même déjà 317 000km au compteur, pas mal pour un moteur essence ! La prise en main se fait sans trop de difficultés, nous nous habituons doucement à l’empâtement du véhicule et à mettre les clignotants au lieu des essuie-glaces pour tourner… Ensuite, direction Woolworth, pour faire le plein de victuailles et se rendre compte du coût de la vie ; aïe, aïe, aïe, ça pique le prix de la bectance ici ! Fini les bouffes gargantuesques pour une poignée d’Euros, nous savions que la transition allait être rude, mais ça fait quand même bizarre de payer plus d’un dollar le litre d’eau !

Nous partons après visiter Darwin et ses environs. Là aussi la première chose qui frappe, lorsqu’on est fraichement débarqué d’Asie comme nous, c’est l’espace, le calme et la propreté ; quasi irréel ! Il faut dire que la superficie des Territoires du Nord (1 349 129Km²) est presque 3 fois supérieure à celle de la France (552 000km²) et ne loge que 202 000habitants… on va pô se marcher dessus ! Nous jetons un œil à la marina puis filons vers le splendide parc d’East Point et son lac Alexander, où on peut se baigner sans craindre les méduses tueuses qui sévissent en ce moment… Le soir nous trouvons un petit coin bien charmant au bord de la mer –vers Nightcliff -, où nous admirons notre premier coucher de soleil australien (ils n’avaient pas menti, c’est de toute beauté !) et où nous faisons notre premier dodo dans le van.


Premier coucher de soleil en Oz…

Le lendemain, nous nous promenons sur l’immense plage de Casuarina où malheureusement nous ne pouvons toujours pas nous baigner à cause des méduses. Ensuite nous passons récupérer « le petit Dave » – nous avons un van conçu pour 2 adultes et un enfant – à l’aéroport (5$ le parking de 30min à 1h…). Après une brève installation dans le van, à trois dans si peu d’espace, il faut de l’ORGANISATION ! C’est très paradoxal d’ailleurs, nous voyageons dans un immense pays, mais passons une bonne partie de notre temps dans un minuscule lieu de vie. Nous nous en sortons pas trop mal, la bête est très bien agencée, chaque chose trouve ça place sans problème. Après, nous décidons de filer directement en direction du parc de Kakadu et nous voyons notre premier kangourou, écrasé au milieu de la route… Heureusement en arrivant au Bark Hut Inn – dans la région de la Mary River, aux portes du parc (15$ l’emplacement pour 2 sans électricité plus 8$ pour une personne supplémentaire, avec piscine) -, nous sommes accueillis par une troupe de mammifères bondissants, bien vivants cette fois (sans parler des mouches qui sont de vraies plaies ici)! La soirée sera consacrée à la planification des prochains jours dans le « pub » australien typique, avec sa déco chargée de crocodiles empaillés, crânes de buffles et son barman plus-bushman-tu-meures !


Oh, la grosse termitière !

 

Le plus grand Parc National d’Australie : Le Kakadu Parc

Réveillés à l’aube, nous engloutissons un bon bol de porridge, le petit déjeuner des champions, et entrons dans le fameux Kakadu Park, le plus grand parc National australien, classé au Patrimoine Mondial. La quasi-totalité de Kakadu est un territoire aborigène, il abrite une incroyable variété d’espèces et d’habitats naturels. Nous nous arrêtons au premier centre d’information pour nous acquitter des 25$ par personne obligatoires , ou pas, donnant un droit d’entrée et de séjourner dans le parc pour une période de 14 jours. En 2 jours nous n’avons croisé aucun ranger, peut être qu’en cette période le permis n’est pas vraiment nécessaire, surtout d’après le Lonely Planet… Nous faisons un premier stop au marais de Mamukala où nous observons beaucoup d’oiseaux et croisons une maman kangourou avec son petit, c’est mignon quand c’est vivant ces bêtes ! Ensuite, nous nous ravitaillons en produits frais à Jabiru, plus grande « ville » du parc, où l’on trouve un petit centre commercial, une station essence, quelques campings et une dizaine de maisons fantômes… il n’y a pas un chat dans la bourgade ! Nous déjeunons au bord du lac et enchainons par une petite promenade, le Manngarre walk, riche faune hostile (ou pas, mais pour nous c’est sûr !)… Après à peine quelques pas, nous sommes déjà surpris par le bruit assourdissant des milliers de cigales qui habitent ici. Puis nous passons sous de grands arbres qui accueillent des centaines de chauves-souris géantes, les flyng fox, le nombre, la taille et le nom (renard volant) des bestiaux ne nous rassurent pas trop… Aventuriers intrépides que nous sommes, nous poursuivons sur le chemin qui longe la rivière East Alligator, passons un ou deux panneaux de mise en garde sur les dangers des crocodiles qui vivent dans le coin et descendons jeter un œil sur la rive pour observer quelques perruches blanches, rien de plus. Deux minutes plus loin, notre cœur bondit à la vue d’un énorme alligator qui se laisse filer sur l’eau ! Bon énorme, tout dépend, mais pour nos yeux d’européens, un lézard préhistorique de plus de 2m c’est énorme ! Nous continuons la balade les jambes flageolantes et apercevons encore une fois la tête de deux crocos. Quelques minutes plus tard nous essuyons une mini tornade au bruit surprenant…que d’émotions ! Nous remontons dans le van en direction d’Ubirr, où nous admirons quelques peintures rupestres aborigènes avant de grimper, sous un soleil de plomb, à un admirable point de vue sur la plaine inondable de Nadab et le bush. Nous rebroussons chemin et nous arrêtons au camping non surveillé très sommaire de Malabanjbanjdju (5$ par personne, toilettes, pas de douche ni de point d’eau) pour la nuit.


Point de vue à Ubirr.

Nous petit-déjeunons au point de vue de Mirail, qui ne vaut pas la suée de la montée ! Ensuite, cap sur Cooinda et les Yellow Water, mais à cause des pluies
récentes le petit chemin de rando est fermé. Nous nous contenterons du début du chemin et du Warradjan Aboriginal Cultural Centre, musée riche en enseignement sur les aborigènes, mais surtout avec la clim’ et de l’eau potable fraîche en libre service ! Puis, un autre point de vue, celui de Bukbukluk, encore plus chaud, mais définitivement plus remarquable. Nous taillons la route en direction du parc de Litchfield (350km) et établissons le campement sur le parking des chutes de Florence. Un petit plongeon plus tard et nous assistons à notre premier orage, violent : un peu de fraicheur ça fait du bien !


Marais des Yellow Water.

 

Un autre Parc National : Litchfield Parc

Nous ne mettons pas de réveil, mais nous sommes debout à l’aube, comme d’hab’… Nous commençons la journée par la charmante balade des Tolmer Falls qui se termine par un magnifique point de vue sur la cascade et le bassin naturel en dessous. Nous enchainons par une autre promenade, celle des Wangi Falls. Un peu plus de grimpette pour celle-ci, dans une végétation tropicale assez surprenante, elle se terminera par un bon plongeon rafraichissant ! Nous profitons des barbecues au gaz en libre service pour faire notre premier barbec’ ! Bon, nous n’avions pas trop prévu le coup, du coup nous nous faisons des sortes de croques-monsieur au salami grillé avec du cheddar fondu… on fait ce qu’on peu ! Requinqués, nous faisons un stop rapide à des marais non loin des Florence Falls et allons nous prélasser dans les merveilleuses piscines naturelles des Buley Rockholes. Enfin, pour finir la journée en beauté, encore une petite marche, toujours sur un chemin très bien entretenu (un peu trop même, ça fait pas très authentique la balade dans le bush pavé…), pour atterrir aux Florence Falls où nous faisons trempette !
Une boite de baked beans et un succulent corned beef plus tard nous sommes fin prêts pour une douce et paisible nuit.


« Notre » petit havre de paix, les Florence Falls…

Ce matin, nous quittons le parc en direction de Katherine et nous arrêtons en chemin aux fameuses Termitières Magnétiques, magnétiques car elles sont parfaitement alignées du nord au sud et conçues pour réguler la température. Nous faisons halte dans la ville de Katherine pour faire le plein, d’essence et de victuailles et allons nous poser dans une picnic area du Nitmiluk Parc, point de départ pour les randos dans les Gorges de Katherine.


Termitières magnétiques du Litchfield Parc.

 

Camper dans les parcs nationaux australiens :

Il est interdit de camper en dehors des zones prévues à cet effet (campings privés et campings du bush). Même les parkings près des sites touristiques sont interdits. Toutefois, quand le site est un peu éloigné et si on se lève avant les rangers, il est possible de passer la nuit à pas cher…

Bon à savoir : un camping « du bush » coute entre 5$ (sans douche) et 10$ par personne.

Encore un parc National… le Nitmiluk Parc

Au réveil, un ranger vient nous signifier qu’il est interdit de camper là où nous nous trouvons et que nous pourrions prendre une amende de 100$… Il est sympa, il nous explique clairement pourquoi ce n’est pas bien même si on laisse l’endroit nickel propre (ndlr : bof, moyen convainquant, c’est surtout pour filer des tunes aux « vrais » campings) et nous laisse partir sans nous taxer. Nous chaussons nos plus beaux mocassins et nous élançons pour un peu plus de 8km de rando dans le bush, le windolf wal, sous un soleil déjà écrasant à 7h30 du mat’ ! La ballade nous amène d’abord à un splendide point de vue sur les gorges, puis descend au bord de la Katherine River pour une pause baignade bien plaisante !


Point de vue sur les Gorges de Katherine…

Nous embarquons ensuite dans La Calypso pour un long voyage au centre des terres, vers Alice Springs, à plus de 1100km de Katherine. Nous nous arrêtons en chemin pour faire une petite trempette dans les eaux cristallines des Rainbow Springs nichées dans la forêt tropicale. Une fois encore nous sommes seuls sur le site, si on ne compte pas les milliers de chauve-souris qui pullulent dans les palmiers. Puis, nous reprenons la route, droit vers le sud ! Nous nous arrêtons cette nuit au bord de la Stuart Highway, au milieu de nulle part et regardons passer les road trains illuminés.


La « source arc-en-ciel » ou Rainbow Spring.

Trace la route !

Aujourd’hui le mot d’ordre est roule ! A part deux pauses essence (à environ 1,70$ le litre ?! sont fous !) et un arrêt aux Devil’s Marbles (les Billes du Diable), nous n’avons pas lâché le volant pendant plus de 900km ! Nous roulons, roulons au milieu de gigantesques espaces, sans rien ni personne en vue. Quand nous passons dans une « ville », elle compte moins de 200 habitants, principalement des aborigènes.


On a troqué notre bonne vieille Calypso aux Devil’s Marbles…

 

Quelques distances kilométriques :

Darwin – Jabiru (Kakadu) = 257km.

Jabiru – Batchelor (Litchfield) = 281km.

Batchelor – Katherine = 223km.

Katherine – Alice Springs = 1183km.

Depuis le départ nous avons parcouru 2445km en arrivant en Arrivant à Alice Springs.

Le jeu de la fausse question au public :

Quelle est la vitesse de croisière de La Calypso, sachant qu’elle fait du 12L aux 100km à cette vitesse ?

A gagner : le visionnage de l’intégralité du film de la route entre Katherine et Alice Springs… attention, c’est long !


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