Bali : Lovina, Ubud, volontariat, Jimbaran… et l’Bilan !

Du 28 Octobre au 23 Novembre 2012

Quelques jours au Nord de Bali à Lovina

Après une bonne grasse matinée et un petit déjeuner avec vue sur la mer, nous pouvons enfin envisager de faire quelque chose de notre journée ! Enfin, « faire quelque chose » c’est très vague comme expression et se prélasser à la piscine de l’hôtel rentre parfaitement dans les termes ! Bon, au bout d’un moment on passe aux choses sérieuses : les Manouches vont négocier des bécanes pour le lendemain et nous, nous voulons contacter des associations par email. Mais c’est là que nous nous apercevons qu’il n’y a pas de wifi à l’hôtel, contrairement aux dires du réceptionniste de la veille. Voilà une bonne occasion pour les ZOBS ?! d’aller gueuler et de négocier le prix de la chambre à 80 000Rp ! Le soir après un « petit apéro léger » dans la piscine, nous partons avec « Jo » qui nous a invités à une cérémonie hindou ayant lieu une fois par an à la pleine lune. Nous sommes les seuls occidentaux au milieu des milliers de locaux, présents pour prier, faire des offrandes et se faire bénir par 5 prêtres. Ils se font ainsi pardonner de toutes leurs fautes (sorte d’absolution hindoue) et repartir sur de bonnes bases pour l’année à venir… C’est un moment intense, Jo et sa famille sont aux petits soins avec nous, nous ressentons vraiment l’hospitalité et la tolérance des balinais qui nous acceptent lors de ce moment très important pour eux.


Jo, sa femme et la troupe à une cérémonie balinaise…

Nous nous levons tôt pour une grosse journée moto (35 000Rp) dans les montagnes du nord de Bali. Nous faisons une première escale à Munduk pour apprécier la fraîcheur d’une première cascade (parking 2000Rp accès à la cascade 6000Rp) et un bon café en face d’une autre – on y accède après une petite marche au milieu de plantations de cafés. Nous passons ensuite en haut du col, où la fraîcheur se fait bien ressentir, et redescendons au lac Bratan pour visiter le temple du même nom. Le temple
Bratan (30 000Rp l’entrée plus 2000Rp pour garer la mob’…) « hindou bouddhiste » est remarquable pour sont meru (sanctuaire à plusieurs toits) de chaume ; il est dédié à la déesse des eaux. Après nous faisons une pause repas autour d’une des spécialités de Bali : le babi guling (sorte de tout est bon dans le cochon balinais), un peu trop épicé pour certains… Nous enfourchons à nouveau les bécanes en direction des rizières de Jatiluwih classées par l’UNSESCO. Nous nous baladons et admirons au passage les magnifiques cultures en terrasses, puis atterrissons aux sources d’eau chaude de Yeh (Yeh Panes) dans un cadre tout aussi idyllique (bon, faut aller les chercher quand même car la route est bien défoncée !). Nous ne ferons pas trempette car le temps presse et nous voulons rentrer avant la nuit (la couleur de l’eau ne donne pas très envie non plus…). Bilan de la journée : 120 bornes parcourues, plusieurs esquives de singes sur le bord de la route et des fesses en béton !


Les rizières en terrasse de Jatiluwih…

Le matin nous trouvons une jolie petite fleur devant notre porte, les manouches nous ont quittés pour Ubud et nous, nous restons un jour de plus pour découvrir la côte nord en moto toujours… Nous apprendrons grâce au réveil précipité des Manouches qu’en fait il y a une heure de décalage horaire entre Java et Bali… merci les potos, nous ne louperons pas le petit déjeuner le lendemain ! La température n’a rien à voir avec celle de la veille, la chaleur est écrasante ! Après la visite de deux temples (pura Beiji et pura Ponjok Batu) et une baignade dans une petite crique isolée, nous rentrons dans notre petite oasis de fraicheur, à la piscine de l’hôtel ! Nous profitons d’un joli coucher de soleil sur la plage puis réservons un minibus pour Ubud le lendemain (80 000Rp par personne, 2h30).

Où est Fifi ?

 

Ubud : une pause dans le voyage…

Arrivés au centre géographique et culturel de l’île de Bali, nous visitons quelques guest houses pour finalement choisir, comme il y a trois ans, le Swan Inn Hotel près de la Monkey Forest Road. La guest house est idéalement placée, au calme, avec vue sur les rizières, très joli jardin, la famille propriétaire des lieux est au top et on ne parle pas des banana pancakes du petit dèj’ ! Nous négocions la chambre à un peu moins de 100 000Rp la nuit car nous resterons trois semaines. Nous avons choisit de nous baser ici, à Ubud, pour tenter d’essayer de nous rendre utile dans une fondation/association des environs. A peine nos backpacks jetés, nous partons à la recherche d’une « yayasan », c’est-à-dire une ONG, où nous pourrions donner un coup de main. Nous passons une bonne partie de la journée à chercher à droite à gauche car ce n’est pas évident de trouver une organisation qui nous convienne et qui puisse nous accueillir (certaines ont déjà des volontaires, d’autre n’en veulent pas). Finalement c’est l’office du tourisme qui nous donnera le nom de la fondation Senang Hati (cœur heureux) qui vient en aide aux personnes handicapées. Après un premier contact très amical, nous décidons de partager un peu de leur quotidien, en leur apportant notre modeste aide, pendant quelques semaines dans les deux centres de Tampaksiring et de Gianyar. Le soir nous retrouvons les potos pour un dernier repas tous ensembles, car après ils traceront leur route sur les îles Gili… Supers vacances, merci les amis vous nous manquez déjà !


Jardin du Swan Inn…

Quelques mots sur la yayasan Senang Hati :

Cette organisation est opérée uniquement par des personnes handicapées pour des personnes handicapées. Son but est simple : faire en sorte que les personnes ayant des problèmes physiques ne soient plus isolées mais acceptées dans la société. Leur gros challenge est de fournir des programmes d’éducation et de formation pour que les membres de la fondation deviennent indépendants. L’autosuffisance financière est également l’une des principales préoccupations de la yayasan qui fonctionne actuellement surtout grâce à des dons.

Au cours de nos quelques semaines passées avec eux, nous avons observé que les membres de l’organisation ont un énorme potentiel artistique et la vente de leurs œuvres représente un bon moyen pour faire vivre l’association. Ils organisent des déjeuners dans leur « restaurant » et des tours de side-car (des scooters aménagés pour leurs déplacements quotidiens) pour les touristes. Ils donnent également des représentations artistiques – de danse, musique, etc. – à la demande de certains établissements.


Spectacle de danse balinaise à la yayasan.

Pendant notre séjour à leurs côtés nous avons pu modestement contribuer à la vie de la yayasan en effectuant des petites tâches au jour le jour. Cela va d’un cours d’informatique improvisé au défrichage du jardin en passant par des activités « sportives », ou encore simplement passer du temps à papoter en anglais et rire ensemble ! Notre projet à long terme aura été de filmer leurs activités, afin de leur transmettre une petite vidéo qu’ils pourront utiliser lors des présentations de l’association. Nous nous sommes aperçus qu’ils avaient un peu de matériel non exploité et que certains souhaitaient apprendre à s’en servir. Nous nous sommes fait une joie de dépoussiérer leur caméra et de comprendre ensemble son fonctionnement ! Comme les balinais adorent les photos, nous leur avons tiré leur portrait et remis les photos pour le plus grand bonheur de tous !

Senang Hati from ZetesOuBonSang on Vimeo.

 

Cette expérience a vraiment été très enrichissante sur le plan humain. Il a fallu que nous nous adaptions à leur rythme ainsi qu’à leur fonctionnement, ce qui a été un peu frustrant au départ (difficile de se projeter dans nos activités sans un planning structuré). Les balinais sont réellement accueillants et souriants, nous nous sommes toujours sentis comme l’un des membres de leur grande famille. Ce qui est sûr pour nous, c’est qu’ils nous auront apporté bien plus que notre maigre contribution à leur cause. Merci à Rudi, Wayan, Ketut, Nyoman, Putu (la directrice), Ayu, Candra, Made, Joni, Yoko et tous les autres pour votre accueil !


Chanson traditionnelle balinaise pour l’anniv’ de Claire !

 

Au cours de cette pause à Ubud, nos journées ont été rythmées par la vie dans la yayasan le jour et un peu de temps libre après. Ainsi durant quelques soirs nous avons testé les spécialités culinaires d’Ubud avec Jean-Pierre et Irène (le parrain et la tante de Fab) qui étaient de passage sur l’île. Ce fut l’occasion pour nous de se faire ravitailler en bons fromages, charcutaille, vin et chocolats… Sans oublier la cerise sur le pâté : une boite de foie gras pour l’anniversaire de Claire que nous avons accompagné avec une mangue, délicieux! Un grand merci ! Ce jour là d’ailleurs, la fête avait commencé à la yayasan avec un gâteau, des chansons d’anniversaire traditionnelles balinaises et un petit tour de side-car ! Voici quelques pépites culinaires à ne pas manquer lors d’un passage à Ubud. D’abord deux warung (pas chers et copieux) où touristes et locaux s’entassent : Dewa Warung (grandes tables conviviales qui poussent à la causette…), Warung Mangga Madu (ne pas manquer le sapi redang). Pour les voyageurs de longue durée en manque de bectance française, le restaurant français Pignou di Penyu est un must ! La carte est impressionnante (cuisine balinaise et française) et les plats finement préparés avec des produits de qualité (ne pas manquer le gargantuesque plateau Wayan)! Et pour ceux comme Claire qui adorent les massages, le Bumi Bali sur la Monkey Forest road n’est pas mal ainsi que le Beji Ayu, très proche du Swan inn (tester le Lulur Ayu un pur bonheur !).

 

Nous avons également eu l’immense joie de nous frotter à l’administration Indonésienne pour étendre notre visa touristique… Mais la pilule est un peu mieux passée car nous en avons profité pour passer un dernier moment avec les Manouches avant leur départ !

Renouvellement du visa touristique à Bali :

Si vous restez plus de trente jours en Indonésie il vous faudra renouveler votre visa. Sur Bali deux choix s’offrent à vous :

  • la version super pratique -donc super onéreuse- consiste à trouver une agence de voyage qui fera toutes les démarches pour vous. En général, car toutes ne rendent pas ce service, il faut repérer celles qui vendent des billets d’avions. Lors de nos recherches on nous a demandé entre 550 000 et 950 000Rp ! Rien que ça ! Cela prend en général 4 à 5 jours ouvrés, il suffit de leur laisser son passeport (bien garder une photocopie sur soit au cas où…) et les deniers d’avance !
  • l’autre solution, moins ruineuse, permet en plus une immersion profonde dans la culture bureaucratique balinaise… un pur bonheur ! Pour décrocher ledit sésame, 3 allers-retours à Denpasar sont nécessaires. Il faut compter environ 10 jours pour obtenir son extension de visa. Le corolaire qui découle de cette affirmation est qu’il faut commencer les démarches dans la 2ème semaine avant la date d’expiration du visa. Explication des visites au bureau de l’immigration de Denpasar :
    • 1ère visite : se rendre au fond de l’allée, là où les scooters sont garés et payer une pochette cartonnée (5000Rp) au premier bureau, puis faire des photocopies de votre passeport au 2ème (500Rp). Ensuite, il faut récupérer les documents administratifs à l’intérieur du grand bâtiment (ne faites pas attention à la file d’attente et allez directement au comptoir numéro 1 ou 2), les remplir à l’encre noire (sinon vous devrez recommencer…argh !), les glisser dans la pochette cartonnée avec votre passeport et donner le tout à la moins souriante des balinaises. Elle vous donnera en échange un reçu à conserver précieusement.
    • 2ème visite : revenir le matin, 9 jours plus tard, avec votre reçu, entre 8h et midi (fermé samedi dimanche), pour payer 250 000Rp forfaitaires.
    • 3ème visite : re-revenir le lendemain pour récupérer votre passeport ! Victoire !

Bon, normalement, il n’est pas possible de récupérer le passeport le jour du paiement et seuls les dieux et les mauvais esprits balinais connaissent la raison ! Mais si, comme nous, vous n’êtes pas fans de Denpasar et de sa circulation laborieuse, vous pouvez prendre la tête de la guichetière – prétextant que vous avez un vol pour une autre île dans la soirée par exemple -, avec un peu de chance vous obtiendrez le passeport tamponné dans l’heure !

Aussi sachez que si votre visa a expiré, vous êtes en infraction et chaque jour de dépassement vous coutera la bagatelle de 20$US…


Quelques jours de repos à Jimbaran avant de s’envoler…

Nous avons négocié un taxi pour nous rendre à Jimbaran (200 000Rp avec le stop à Denpasar inclus) dans le sud de Bali car nous voulions profiter du transfert pour nous rendre à l’immigration pour la 2ème (et dernière) fois. Nous faisons rapidement le tour des hôtels plutôt luxueux au milieu de la bourgade de pêcheurs, ce n’est pas donné car les logements ne courent pas les rues ici ! Nous « descendons » finalement au Villa Puri Royan (200 000Rp, ventilo, petit dèj’, piscine…), le personnel très sympathique aidant à la décision. Ces trois jours ont été très reposants, Jimbaran a beaucoup de charme, c’est la Mecque du poisson frais comme en témoignent son impressionnant marché aux poissons et la multitude de restaurants de poissons et fruits de mer installés sur le sable à des prix imbattables. Sa plage est très jolie et s’étend sur plusieurs kilomètres, le coucher du soleil y est vraiment sympa ! Nous avons assisté à un mariage traditionnel sur la plage ainsi qu’à une cérémonie de crémation, avec danses, offrandes à la mer… Et comme nous fêtons aujourd’hui nos 6 mois de voyage, ce soir c’est langouste face à la mer, les pieds dans le sable !


Cérémonie de crémation sur la plage

Le dernier jour nous louons un scooter (50 000Rp la journée) pour faire le tour de la péninsule de Bukit. Nous commençons par un petit arrêt sur la plage de Balangan (parking 2000Rp) spot de surfers, mais impossible de se baigner c’est bien trop mouvementé. Nous remontons ensuite sur notre monture en direction de la plage de Padang Padang, nous prenons un petit chemin et arrivons à un point de vue superbe (au Thomas homestay).


Point de vue depuis le Thomas Homestay à Padang Padang….

Une petite baignade dans les eaux transparentes de cette superbe plage et nous partons cette fois vers la plage de Green Ball où des vagues énormes arrivent dans
tous les sens ; on arrive tout de même à faire trempette mais c’est un peu agité pour Claire qui préfère ramasser des coquillages… Un surfer en perdra même sa planche ! Nous finirons notre « dernier » périple à moto par Benoa en passant par Nusa Dua, connue pour ses immenses resorts qui se suivent tout le long de la plage. A notre arrivée on doit passer par un contrôle de sécurité avant de pouvoir rentrer dans ce « ghetto » d’hôtels de luxe: ça vaut quand même le coup d’œil. A notre retour nous assistons à une dernière cérémonie, très importante, celle du village de Jimbaran. Elle regroupe beaucoup de monde assis sur la route depuis le matin jusqu’au soir, en tenue blanche, à regarder des danses traditionnelles. Voilà Bali c’est finit, nous fêtons ça devant un dernier repas de poissons sur la plage et sommes fin prêts à changer de continent !


La cérémonie du village !

 

Au revoir l’Asie, merci pour ces 6 mois d’hospitalité, nous avons adoré notre temps ici, nous partons un peu avec regret…

Mais maintenant il est temps de passer à un nouveau pays, continent… l’Australie ! Nous avons hâte, nous changeons de mode de transport, de mode de vie… ça va rouler !

Notre Bilan sur l’Indonésie du 20 Octobre au 23 Novembre 2012

Nous ne sommes restés qu’une semaine sur Java et le reste du temps, sur Bali, principalement à Ubud. Du coup nous avons fait très peu de visites mais le peu que nous avons fait nous a ravis !

Nous avons eu un très bon accueil sur Java, mais aucun endroit visité depuis le début de notre voyage n’égale l’hospitalité et la gentillesse des balinais ! Nous avons retrouvé, avec quelques changements mineurs, ce qui nous avait fait craquer, trois ans auparavant : un peuple calme, accueillant, toujours de bonne humeur, empreint de croyances et de spiritualité. Et que dire des paysages divers à couper le souffle !

Nous avons vécu un mois sur Bali, où nous avons observé la vie des habitants, faite de traditions et de bonne humeur. Chaque jour sur notre moto, en nous rendant à la yayasan, nous avons croisé une multitude de femmes, portant des offrandes sur leur tête, et d’hommes en habits traditionnels se rendant au temple du village. Quel bonheur quotidien que de se promener à motocyclette sur des routes étroites et sinueuses traversant des rizières étincelantes au soleil et des villages typiques où les scènes de vie remarquables ne manquent pas.

Nous n’avons cependant pas échappé aux « taxi?» et « massage? » lancés des dizaines de fois dans la journée par les locaux, mais toujours avec le sourire ; ça passe. La circulation complètement délirante, surtout à l’abord des grandes villes, n’a pas changé non plus ; heureusement que nous avions nos masques gangster-anti-pollution du Vietnam et les nerfs bien accrochés !

Nos coups de cœur en vrac :

La ville de Djiodja et ses temples alentours(Borobudur), le lever du soleil sur le volcan Bromo(en faisant la montée à pieds c’est bien mieux !), la région montagneuse du centre de Bali avec ses cascades et rizières, Ubud, Ubud, Ubud, son atmosphère et sa magnifique campagne environnante, Jimbaran, son authentique village de pêcheurs et ses restaurants de poissons les pieds dans le sable… Nous avons visité 2 sites classés à l’Unesco.

Bilan « culinaire » en vrac (ce avec quoi nous nous sommes délectés durant plus de 3 semaines…):

L’indonésie est sûrement le pays où nous avons mangé le plus pimenté (si l’on mange comme les locaux) ; les sauces « sembal » à base de chili sont souvent rajoutées à côté mais pas la peine d’en rajouter : le plat de base est déjà plus que suffisamment épicé !

Le mie goreng (nouilles instantanées sautées), nasi goreng (riz sauté) et nasi campur (riz blanc avec viande et légumes) font partie des bases. Il y a aussi le babi kecap, babi guling, soupes aux nouilles, aux œufs, aux pommes de terre, bakso, gado-gado, différents lawar (légumes verts sautés avec de la noix de coco fraichement rapée), cap cay, toutes sortes de saté (brochettes de viande), sayur lodeh, bebek tutu, kare variés (currys), tempe (sorte de cake frit aux graines de soja), poulet au jack fruit, saucisse indonésienne, redang sapi, les « pecel » (sauces de cacahuètes), galettes de mais frais sucrées/salées et frites, pancakes à la banane, noix de coco et sucre de palme, boulettes de poulet haché à la noix de coco et boumbou, graines de soja frites aux piments (comme des cacahuètes), beignets de bananes, jus d’avocat, jus de citron à la menthe fraiche, langouste, crabe, red snapper et autres calamars grillés au feu de bois …

Bilan financier :

L’Indonésie peut être classée dans les destinations bon marché si on reste à l’écart des îles. Notre séjour nous aura couté 540€ par personne dont 25+25$ de visa et l’extension.

Quelques exemples de prix : 4000Rp pour une grande bouteille d’eau, 8000Rp pour une canette de soda, 25000Rp pour une grande bière, 10000Rp pour une soupe de nouilles « bakso » avec de la viande, 12000Rp le mie/nasi goreng et 4500Rp le litre de super et 50000Rp la location de la mob’.

Bilan transports

En tout nous avons pris 2 grands bus, 1 ferry, 18 scooters, 3 bus de ville, 2 taxis collectifs, 1 tuk-tuk, 1 ferry, 1 train, 4 mini bus, 2 jeeps.

Brèves de voyage :

Rudi (de la yayasan) au sujet du mariage de sa sœur :

«  Pour le mariage de ma sœur il a fallu amener 3 cochons au temple de notre village. »

Fab : « Ah, l’offrande dépend du type de cérémonie et du prêtre ? »

Rudi : « Oui, enfin… je crois. Je ne suis pas aller à l’école, donc je ne sais pas trop ce genre de choses…»

Claire à Ketut un artiste peintre de la yayasan :

« – C’est bien, aujourd’hui des touristes ont acheté une peinture ?

– Oui, oui et je suis vraiment très chanceux, c’est une des miennes ! »

Les mêmes protagonistes :

« – Je ne comprends pas comment ça se fait que tu peux voyager dans des pays loin de chez toi et tu n’es jamais allé voir la Joconde à Paris près de chez toi ?!

– Heu… disons que… il y a tellement de choses à voir à Paris… »

Une patronne de warung :

«  Les bébés ne peuvent pas toucher le sol avant la cérémonie des 3 mois et on ne peut pas leur couper les cheveux avant la cérémonie des 6 mois… »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *